Trieste – Chiesa di Sant’Antonio Taumaturgo

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_di_Sant%27Antonio_Nuovo

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sant%27Antonio_Taumaturgo_(Trieste)

Architecte : Pietro Nobile. Néoclassicisme.

1808 : début du projet

1825 : début des travaux

1849 : consécration

1958 : 2 orgues

Façade

à portique de 6 colonnes ioniques.

Antonio Bosa, 6 sculptures à l’attique : Giusto, Sergio, Servolo, Mauro, Euphémie (ou Apollinare), Tecla.

[vérifier l’emplacement des chapelles]

1D : Michelangelo Grigoletti, Education de la Vierge (1834)

2D : Felice Schiavoni, Présentation au temple

3D : Johann Schönmann, Joseph

Abside

Sebastiano Santi, Entrée de Jésus à Jérusalem.

Pietro Nobile, hôtel. Surmontée par un sanctuaire aux colonnes corinthiennes.

3G : Odorico Politi, Gloire d’Antoine

2G : Joseph Tunner, Crucifixion

1G : Ludovico Lipparini, Sante Martiri Aquileiesi (1840)

Chapelle de l’adoration

= longtemps à la famille Rossetti

Alessandro Longhi, Visitation de la Vierge (1769)

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Tournai, cathédrale Notre-Dame

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_(Tournai)

Célèbre pour ses 5 tours (Tournai : « la ville aux 5 clochers »).

Gothique scaldien (=gothique tournaisien, gothique primitif).

3 cathédrales sur ce site.

1ère : V, par Eleuthère de Tournai.

IX-XI : nouvelle cathédrale.

XII : début de la construction actuelle.

1146 : séparation de l’évêché de Tournai de celui de Noyon.

1171 : dédicace.

1255 : dédicace du chœur gothique.

23 août 1566 : mise à sac par les iconoclastes.

Mai 1940 : la chapelle-paroisse Notre-Dame est rasée par un bombardement.

Jubé

Cornelis Floris de Vriendt (1572) (cf bio)

Rubens, La Délivrance des âmes du purgatoire (1635) (cf bio)

Trésor

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Treasury_of_Cath%C3%A9drale_Notre-Dame,_Tournai

Nicolas de Verdun, Châsse de Notre-Dame (1200-5), commandée par l’évêque Etienne. « Coffre en chêne est entièrement recouvert de métal rehaussé d’émaux, de vernis brun, de pierreries, de cristal de roche. [Cette châsse] constitue une anthologie presque complète de tous les procédés que les orfèvres ont exploités au Moyen Âge : technique du repoussé, de la coulée, de l’estampage, de la gravure, de la ciselure, du filigrane, du vernis brun, de l’émaillerie. »

Une inscription latine au bas de la châsse indique le nom de l’orfèvre et précise que celui-ci a utilisé 109 marcs d’argent (26,677 kg) et 6 marcs d’or (1,468 kg).

= 14 scènes de la vie de la Vierge et de Jésus : Annonciation, Visitation, nativité, adoration des mages, fuite en Egypte, présentation de Jésus au Temple, baptême de Baptiste, Vierge à l’enfant avec

Châsse de saint Eleuthère (1247)

Châsse des Damoiseaux (1571), par un orfèvre de Bruges.

Reliquaire en ivoire (Cologne, 1150) : reliquaire de la sainte Croix (?) dite byzantine, avec pierreries.

Diptyque de Saint-Nicaise

Pieter Pourbus ou Lancelot Blondeel, Les 7 joies de Marie

Anonyme, Triptyque de l’Adoration des Mages

Anonyme, Triptyque de Notre-Dame

Tapisserie « les retrouvailles de Joseph et Jacob »

Tapisserie de l’histoire de saint Piat et saint Eleuthère

Quentin Matsys, Ecce Homo

Anonyme, Baptême du Christ

L. Seghers (?), Vierge à l’enfant et Marie-Madeleine

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Courtrai – église Saint-Martin

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sint-Maartenskerk_(Kortrijk)

https://www.visitkortrijk.be/sites/kortrijk_toerisme/files/2023-06/Eglise%20Saint-Martin-NIEUW_web.pdf

1027 : première mention.

XV : bas-relief du trumeau, avec Martin qui donne la moitié de son manteau à un pauvre. Et l’ensemble de la frise de grappes et des supports pour des statues qui n’ont jamais été exécutées.

1650 : jubilé célébré par l’évêque de Tournai.

1686 : vol du tabernacle (17-18 décembre). Les objets volés figurent dans le tableau de Jan van Moerkercke (cf ci-dessous)

1862 : incendie suite à un coup de foudre. Traces visibles sur les colonnes de Pierre et Paul.

1939 : statue de Martin par Jozef Lelan au milieu de la porte.

Baptistère. Avec tombe de Wouter van der Gracht et sa femme Elisabeth van Vlierden. Représenté en chevalier. Trouvée en 1958 sous le sol du chœur.

Antependium (brocart qui orne le devant de l’autel : notice wiki) de 1644 : le Christ presse « le vin mystique » ! Le sang coule sur le vin de l’Eucharistie.

Karel van Mander, Martyre de Catherine

Baptistère de la chapelle ouest. Marbre rouge et 2 bustes : Martin et Eloi. La légende veut que Eloi fondât ce lieu en 650 et qu’il le dédicaçât à Martin, évêque de Tours (mort en 397).

Maarten de Vos (?), Saint Eloi consacre l’église Saint-Martin. Derrière le saint, on aperçoit le triptyque de Bernard de Rijckere, toujours présent dans l’église.

Vitraux : au nord, néo-gothique (Annonciation).

Notre-Dame au noisetier

Notre-Dame à la grappe de raisins

Notre-Dame aux anneaux

Marie auxiliatrice.

Gaspard De Crayer, Adorations des rois mages (1609/19), avec autoportrait.

Chaire de vérité (1665). Escalier de 1805.

Nicolas Lecreux (1733-1798), 12 apôtres sur les piliers.

Jan de Coninck (peintre par ailleurs inconnu?), Légende de Martin (1632), Martin au milieu sur son cheval et 4 médaillons avec des légendes qui lui sont liées.

Jan Moerkercke (1623-89), Peinture du tabernacle de Saint-Martin de Courtrai (ss date). Le tabernacle avait été volé le 17-8 décembre 1686 par 3 voleurs. Peu de temps après, on retrouva un sac contenant le butin abandonné dans les eaux sales et putrides d’un étang de Maaltebrugge, près de Gand. La légende raconte qu’un berger innocent menait ses moutons au point d’eau. Les animaux agités se mirent à bêler et s’agenouillèrent dans l’herbe. Le berger avertit alors le curé de la paroisse locale et, de fil en aiguille, un miracle se produisit. Les trésors purent être restitués pour la Noël à l’église Saint-Martin. Une chapelle fut érigée sur le lieu de la découverte. L’eau devint tout à coup limpide et miraculeuse. Il s’est avéré que le principal auteur, un certain Pieter Bogaert surnommé Gros Pierre, avait déjà plusieurs vols à son actif. Après avoir eu la main droite tranchée en place publique sur le Korenmarkt à Gand, il mourut sur le bûcher. Les objets sont toujours dans l’église de Courtrai.

Jan Ykens (1613-79), Descente de croix (1644, Saint-Martin, Courtrai). Proche du tableau de Rubens à Notre-Dame d’Anvers. Dans le couvent des Capucins. Installé à Saint-Martin en 1967.

Anonyme 1894, Groupe de l’enterrement du Christ (dans la Kelderke Gods, chapelle-Dieu)

Bernaert van Rijckere (1535-90),Triptyque de la Pentecôte (1585, image avec volets). Ssolidement structuré. Corps stables, sans maniérisme. Détails des matières. Apparaît derrière le saint Eloi de Maerten De Vos.

Deux orgue du XIX.

Campanile avec 19 cloches (18700kg).

*

Courtrai, église Notre-Dame

https://en.wikipedia.org/wiki/Church_of_Our_Lady,_Kortrijk

https://nl.wikipedia.org/wiki/Onze-Lieve-Vrouwekerk_(Kortrijk)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Onze-Lieve-Vrouwekerk_(Kortrijk)

1199 : fondation de l’église capitulaire par Baudouin de Flandres avant son départ pour la 4ème croisade, durant laquelle il devint empereur byzantin de Constantinople.

1275 : construction du transpet et des 3 nefs

1300 : construction du chœur et du déambulatoire

1302 : bataille des Eperons d’Or.

1370-3 : construction de la Chapelle de sainte Catherine (chapelle des Comtes) pour héberger son tombeau.

1382 : bataille de Westrozebeke : les mercenaires bretons au service du roi de France pillent l’église et incendient Courtrai. Ils reprennent les éperons d’or.

1418-21 : construction de la chapelle de la Vierge

1578 : pillage et destruction par les Calvinistes

1731-97 : chœur et déambulatoire revêtus de marbre style Louis XIV

1797 : Révolution française : abolition du chapitre, l’église est vendue.

1803 : l’ancienne église capitulaire devient église paroissiale afin d’éviter la destruction.

1944 : bombardement du 21 juillet, graves dommages.

2013-4 : restauration.

Contre-façade

Plaque commémorative de Guido Gezelle (vicaire 1872-89).

Jubé

Orgue Van Peteghen. Buffet d’orgue avec atlantes (1771, projet M. Lefebvre)

M. Martens, vitraux, anges musiciens (1970)

Gauche et droite de l’entrée

Jean Nicolas, vitraux (1936) Saint Anne ; saint François et sainte Barbe (gauche).

Joseph ; Roch et Joachim (droite)

Transept gauche

Pierre tombale de J. van Gistel (XVIe)

Philippe de Champaigne, Crucifixion

Van Dyck, Erection de la croix (1631)

M. Martens, vitraux (1970), saint Blaise ; saints de Flandre.

Chapelle de la Vierge

Caspar De Crayer, Annonciation et Visitation

Anonyme, statue de la Vierge (XVIIIe), entre les deux panneaux de De Crayer.

12 corbeaux sculptés soutenant les arcs de voûte.

M. Martens, vitraux (1970), Les mystères du rosaire : mystère douloureux (Notre-Dame des 7 douleurs) ; mystères glorieux (couronnement de Marie) ; mystère joyeux (naissance de Jésus)

Chapelle latérale

Pierre tombale de Jean d’Esclaibes et de son épouse Jacqueline de Postella (XVII)

P. de Witte, fragment de retable votif (XVI) (gauche)

Dalle funéraire ronde du doyen J. de Neufvillette (mort en 1487) (droite)

Chœur

Beau marbre de la région.

J. Lefebvre (1733-75?), maître-autel baroque (ss date)

Cloche provenant de la chapelle des Comtes (1413)

M. Van Damme, nouvel autel et ambon en marbre de Carrare (2014)

Déambulatoire (de gauche à droite)

Autel dédié à saint Roch

Monument commémoratif du chanoine R. Braye.

Autel de la Croix et mise au tombeau.

Monument commémoratif du chanoine P. de Meulenaere.

Autel dédié à Marie-Madeleine.

Liste de certains chanoines du chapitre.

Noms des curés de la paroisse à partir de 1803.

Allégories de la Mort (droite) et du Temps.

M. Martens, vitraux, chevaliers flamands en armure.

Accès au tabernacle à tambour par un double escalier.

Voûte : éperons d’or et petits lions. Suite à la bataille des Eperons d’Or, ou bataille de Courtrai (11 juillet 1302), les éperons d’or des chevaliers français vaincus furent offerts à la Vierge. Repris après la bataille de Westrozebeke (1382). Copies actuelles de 1952 (650e anniversaire).

Chapelle des Comtes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_des_Comtes

https://nl.wikipedia.org/wiki/Gravenkapel_(Kortrijk)

Par Louis II de Flandre, sur l’exemple de la Sainte Chapelle de Paris. 1374.

Mausolée personnel et dévotion envers Sainte Catherine (il est né le 25 novembre, jour de sa fête).

Était prévue la tombe de Louis de Male (qui meurt en 1384), d’André Beauneveu, qui fut finalement enterré à la collégiale Saint-Pierre de Lille. Son tombeau a été depuis démantelé (des restes au musée de Dijon).

André Beauneveu, sainte Catherine. Il y avait une chapelle Sainte-Catherine, où on trouvait la superbe Sainte Catherine de Gaspard de Crayer (aujourd’hui à Grenoble, suite aux prises révolutionnaires). Marbre blanc d’1m60. Idéalisme accentué de l’expression + léger contrapposto traditionnel. Foule aux pieds l’image de l’empereur Maximin, qui l’a suppliciée, symbole du Mal.

Portraits des « forestiers » et des comtes de Flandre jusqu’en 1797 (abrogation du comté). On en dit certains de Melchior Boederlaem (mais douteux).

M. Martens, vitraux, histoire du comté de Flandre jusqu’au comte Louis de Male.

Entrée de la chapelle

Tombe décorée (XV) sous le pavement du chœur après les restaurations des années 1950.

Transept droit

M. Martens, vitraux (1970). Saints de Flandre ; saint Nicolas.

Baptistère

Fonts baptismaux (1911) offerts par le curée Franciscus De Conninck avec représentation des docteurs de l’Église (Jérôme, Augustin, Grégoire, Ambroise) ; des prophètes (Isaïe, Daniel, Jérémie, Ezéchiel) ; des évangélistes (Marc, Mathieu, Luc, Jean) ; des 12 apôtres.

Sur le couvercle, saint François-Xavier ; sur la potence qui sert à soulever le couvercle, une Annonciation.

J. Nicolas, vitraux (1936), création (Dieu le père) ; rédemption (naissance, crucifixion et résurrection de Jésus) ; grâce des sacrements (l’Esprit et les 7 sacrements) ; baptême du Christ par Jean-Baptiste.

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San Girolamo della Carità (Rome)

(prendre des photos) (près du palais Farnèse)

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_di_San_Girolamo_della_Carit%C3%A0

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:San_Girolamo_della_Carit%C3%A0_(Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2019/02/st-jerome-of-charity.html

IV : fondation légendaire sur la maison de la matrone Paola (Santa Paolo Romana) qui aurait hébergé Jérôme en 382.

1492 : première mention.

1524 : confiée à l’Archiconfrérie della Carità.

1557 : y a été enterré Francesco Salviati.

XVI : liée à Filippo Neri qui a vécu 33 ans (quelles dates?) dans le couvent. S’y rencontraient 4 saints : Neri, Carlo Borromeo, Ignace de Loyola, Felice da Cantalice.

1631 : incendie.

1632-7 : reconstruite par Francesco Peparelli

1652-60 : rénovée par Domenico Castelli.

Façade (Carlo Rainaldi, 1660)

Complétée par Rainaldi après la mort de Castelli en 1657.

Nef unique,

Riche plafond de bois par Andrea Tozzi (1587).

Sol de marbre d’Alessandro Sarti (1660)

1D – chapelle Spada (chapelle de Notre-Dame)

Par Giovanni Somazzi (1654) pourVirgilio Spada.

Attribuée parfois à Francesco Borromini, mais il n’existe de lui qu’un dessin pour l’autel.

« Borromini n’a pas grand-chose à voir avec le projet (…) mais rien avec son exécution. Le style somptueux de la chapelle est de toute façon très différent de celui de l’architecte tessinois de sa dernière période. Elle reste un chef-d’œuvre du baroque romain pour l’effet très théâtral et l’utilisation de marqueterie picturale et de dalles de marbre avec de faux damas » (Olga Melasecchi)

Imite une installation funéraire : marbres polychromes, 6 médaillons avec bustes d’ancêtres (cf ci-dessous).

Anonyme XV, Vierge à l’enfant (autel)

Pietro Paolo Naldini, deux médaillons avec Saint François et Saint Bonaventure (sur les côtés de l’autel)

Cosimo Fancelli, Tombe de Giovanni Spada (droite)

Ercole Ferrata, Tombe de Lorenzo Bernardino Spada (gauche)

« Ferrata se révéla un fidèle exécutant des dessins qui lui étaient fournis, montrant une remarquable capacité à adapter son style à la tâche demandée. On lui reconnaît cependant une tendance à atténuer les images excessivement dramatiques et pathétiques au nom de cette idée du classicisme dont il était alors le principal représentant à Rome » (Gerardo Casale – Dizionario Biografico degli Italiani Treccani)

Pietro Paolo Naldini, Amadore I avec son frère Aleramo Spada et Pietro di Cecco et Serrone di Pietro Spada

Ercole Antonio Raggi, Amadore et son fils Mengo Sword

Francesco Baratta, Amadore II Spada

Ercole Ferrata, Mutio avec son neveu Antonello Spada

Giuseppe Perone, Ghino di Mengo Spada

Antonio Giorgetti, Anges agenouillés et tendant un vêtement en guise de table pour l’Eucharistie. L’ange de gauche a des ailes de bois en faux marbre qui servent de porte pour la chapelle.

Maître-autel (Carlo Rainaldi)

Copie du Dominiquin, Dernière confession de saint Jérôme (au Vatican). Reprise d’Agostino Carracci.

Chapelle de Jean-Baptiste (anciennement chapelle Casali, puis chapelle Marescotti)

Durante Alberti, Vierge à l’enfant avec Joseph, et les 2 Jean

+ fresques de la vie de Jésus (endommagées en 1630, restaurées au XVIIIe)

2D – Chapelle de la Croix (1717)

Croix en bois que Filippo Neri utilisait pour célébrer la messe.

Transept droit

Pietro da Cortona, Tombe du comte Asdrubale de Montauto (1629) : « Le style baroque est perceptible dans la cimaise originale autour du portrait, avec les extrémités bouclées et les festons pendants, imité par Carlo Maratta pour sa propre tombe à S. Maria degli Angeli » (Olga Melasecchi)

3G – Chapelle Antamoro (1708)

Unique œuvre romaine réalisée par Filippo Juvarra. « Il a résolu l’étroitesse de l’espace disponible en créant du mouvement grâce à la forme ellipsoïdale du plan, en ouvrant une grande fenêtre ovale à l’extrémité et en agrandissant la décoration en stuc de la lanterne où elle se termine par une gloire de chérubins. La forme concave de l’autel est un contrepoint de la partie convexe des marches » (Olga Melasecchi)

Pierre Legros, San Filippo Neri

Camillo Rusconi (ou Pierre Legros?), reliefs de Filippo Neri dans les catacombes de Sébastien et Neri voit les âmes des pénitents monter au paradis.

2G – Chapelle de saint Carlo Borromeo (ou chapelle Malagotti)

Anonyme XVII, Vierge à l’enfant apparaissant à Filippo Neri

Girolamo Mengozzi, Perspectives et Annonciation (1748)

1G – chapelle de saint Pierre

Girolamo Muziano (?), Pierre reçoit les clés

Girolamo Mengozzi, quadrature

Orgues : images.

Sacristie

Filippo Juvarra (?), meuble en noyer

Pietro Barbieri, Neri en adoration devant la Vierge à l’Enfant

Couvent

Reconstruit par Francesco Peparelli (1632-7)

Emilio Savonanzi, Neri en adoration devant Vierge et Enfant (1640)

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Château Saint-Ange (castello sant’Angelo)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Saint-Ange

https://it.wikipedia.org/wiki/Castel_Sant%27Angelo

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Castel_Sant%27Angelo_(Rome)

https://romapedia.blogspot.com/2013/10/castel-santangelo.html

130-9 : par Demetrius pour Hadrian.

Mausolée jusqu’à Caracalla.

270-5 : inclus dans la muraille d’Aurélien.

590 : peste. Vision de l’archange Gabriel de Grégoire le Grand.

IX : inclus dans la civitas leonina (Vatican)

928 : Marozia (femme qui règne pendant la Pornocratie 904-64) y enferme Jean X qui est assassiné l’année suivante.

XV : Nicolas V construit 3 bastions.

XVI : remparts et fortifications pentagonales.

1556 : Giovanni Sallustio Peruzzi : entrée principale.

1935 : Attilio Spaccarelli aménage le parc.

Escalier en spirale de 125 mètres.

Pont de Giuseppe Valadier.

Mur des urnes.

La cour de l’Ange : nommé pour la statue de 1544 de Raffaello da Montelupo. Remplacée par celle en bronze de Pieter Anton van Verschaffelt en 1752.

1798 : l’ange est peint en bleu blanc rouge et appelé : le Génie de la France libérateur de Rome.

Michel-Ange, fenêtre de la chapelle de Léon X.

Salle d’Apollon

Perin del Vaga, fresques.

La salle d’Apollon fut construite au milieu du XVe siècle par Nicolas V : ainsi commença le lent processus de transformation du Château Saint-Ange d’une forteresse en une résidence papale. Le nom de la Salle d’Apollon est lié au sujet des fresques réalisées par Perin del Vaga et ses collaborateurs en 1547, à l’époque de Paul III : la voûte présente en effet au centre les armoiries du pape, d’Apollon et de grotesques sur fond blanc ; les lunettes abritent les Arts libéraux et les murs, du moins à l’origine, les Muses, toutes deux également liées au mythe d’Apollon. La cheminée en marbre réalisée par Raphaël da Montelupo en 1540 et les frises des portes font également référence à Paul III. Sur le sol en terre cuite, refait avec style au XVIIIe siècle, on remarque trois ouvertures : la trace d’un écoulement des eaux pluviales : un évent provenant de l’ancien mausolée d’Hadrien ; le trou d’ascenseur construit en 1735 par le Castellano Zenobio Savelli pour Clément XII Corsini.

Salle de Justice

Perin del Vaga, fresque de l’Ange de Justice

Chapelle de Léon X

Raffaello da Montelupo, Vierge à l’enfant

Pièces de Clément VII Médicis

Lorenzo Lotto, Jérôme dans le désert

Carlo Crivelli, Christ et st Onophrius

Carlo Crivelli, Christ bénissant et Saint Onophrius

Girolamo di Benvenuto, Cupidon

Luca Signorelli, Sainte conversation (1515-7), prédelle attribuée à son fils, Francesco

Loggia de Paul III Farnèse

Girolamo Siciolante da Sermoneta, Stucs et grotesques

présence d’Espagnols ; paysages de Flamands

Loggia de Jules II della Rovere : Giuliano da Sangalo (1504)

Bustes antiques.

Salle pauline

Perin del Vaga, Fresques

Girolamo Siciolante da Sermoneta, Adrien

Pellegrino Tibaldi, Ange

Marco da Siena, Histoires d’Alexandre (6 panneaux sur la voûte)

Chambre de Persée

Perin del Vaga, Frise avec Persée et Andromède

Paris Bordon, Christ avec sa croix (c.1550)

Lorenzo Lotto, Jérôme pénitent (1509)

Luca Longhi (ou Barbara Longhi) : Dame à la Licorne (1550)

Cavalier d’Arpin, Portrait de Prospero Farinaccio

Pietro Bracci, Archange Michel (1736) en bois peint

Tapisseries flamandes

Chambre de Cupidon et Psyché

Perin del Vaga, Cupidon et Psyché

Sebastiano del Piombo, Christ et croix, et Portrait d’Alexandre VI Borgia

Ambrogio Zavattari, Vierge en trône avec saints (1444-50)

Couloir pompéien

Perin del Vaga, Grotesque

Bibliothèque

Luzio Luzi, Fresques de la voûte (Hadrian, sacrifices)

Raffaello da Montelupo, cheminée.

Chambre de lHadrianeum

Luzio Luzi, frise de la reconstitution des monuments romains (1544-5)

Giovanni Baglione, Ecce Homo

Suiveur de Rubens, Education de Bacchus

Dosso Dossi, Bacchanale (1515)

Nicolas Poussin (peut-être), Festin des dieux

Salle des fêtes

Luzio Luzi, frise de guirlandes

Antonio Gionima, le cardinal Gozzadini reçoit James III Stuart à Imola (1717)

Salle de Cagliostro (où il a été fait prisonnier)

Salle des drapeaux

Duilio Cambellotti, décoration

Jacopo della Quercia, Saint franciscain

Carlo Rainaldi, ciboire

Isaia da Pisa, Buste du Salvator Mundi

Autres

Vincenzo Camuccini, Bacchanale, copie de Bellini ou du Titien (débats)

Giampietrino (attribution plausible), Christ couronné d’épines (c.1520)

Giovanni Martino Spanzotti, Pietà (1490-5)

Girolamo di Benvenuto (att), Desco da parto con amorino (XVI)

Marcello Fogolino, Circoncision (c.1540)

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Sant’Andrea al Quirinale (Rome)

https://romapedia.blogspot.com/2018/03/st-andrew-on-quirinal-hill.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sant%27Andrea_al_Quirinale (mieux qu’en italien)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sant%27Andrea_al_Quirinale

https://www.latribunedelart.com/le-decor-d-un-artiste-francais-a-sant-andrea-al-quirinale

XII : église connue comme Sant’Andrea de Caballo.

1565 : achetée par les Jésuites.

1592 : restaurée par Giuseppe Valeriano.

165871 : reconstruite par Bernini, avec l’aide de Mattia De Rossi pour Alessandro VII Chigi, financée d’abord par Camillo puis G.B. Pamphilj.

Bernini a travaillé bénévolement : a demandé « seulement du pain pour sa bouche » et des cadeaux.

Il était attaché à cette église où il a passé du temps à la fin de sa vie.

=> la niche de l’autel est l’équivalent du portique.

Sol : Mattia De Rossi, exécuté par G.B. et Giuseppe Baratta (1670-1).

Tombe du cardinal Sforza Pallavicino

Tombes des cardinaux Giulio et Gianbattista Spinola

Tombe du cardinal Camillo Melzi

Contre-façade :

Jean Regnaud, 2 allégories de la gloire déroulant un rouleau à la gloire de Camillo Pamphilj (1670-1)

= connu comme Monsù Giovanni Rinaldi ou Giovanni di Sciampagna (originaire de Champagne)

1D, « chapelle de François-Xavier » (San Francesco Saverio)

Baciccio, Mort de FrançoisXavier (1676, autel), FX prêche aux peuples de l’Est (1706-9, droite), Baptême de la reine orientale (1706-9, gauche)

voûte : Filippo Bracci, Gloire de F-X (1746), finit l’œuvre inachevée de Baciccio.

2D, « chapelle de la Passion »

autel : Giacinto Brandi, Déposition (1675-7, autel), Flagellation (droite), Route au calvaire (1677, gauche)

voûte : Filippo Bracci.

Maître-autel :

autel : Bernini, autel en bronze doré et lapis-lazuli

Guillaume Courtois, Martyre d’André (1668-71)

Jean Regnaud, Chérubins (+ 9 putti de la coupole + 65 têtes), payé en mai 1670

Antonio Raggi, Statue d’André et stucs du dôme, dont emblème (1662-5), sur idée du Bernin

Giovanni Maria Baratta, 4 colonnes corinthiennes en rose

Chapelle de la Croix

Angelo Testa, Tome de Charles Emannuel IV qui a abdiqué en 1802 et qui est mort dans le couvent adjacent (commande du roi Carlo Felice). (pas d’info trouvé sur Angelo Testa).

Ludovico Mazzanti, Extase de Stanislaus Kotska (1725, gauche), Communion donnée par un ange (droite)

voûte : Giovanni Odazzi, Gloire de Stanislaus Kotska

1D, « chapelle des fondeurs »

autel : Ludovico Mazzanti, Vierge, Lolyola, Franco Borgia, Luigi Gonzaga

Ludovico Antonio David, Adoration des mages (gauche), Adoration des bergers (droite)

voûte : Giuseppe Chiari, gloire d’anges

Couvent

1888-9 : rénovation des 3 chambres de Stanislaus Kostka (Ce ne sont pas en fait les pièces dans lesquelles saint Stanislas Kotstka, appartenant à une riche et noble famille polonaise, mourut en 1568 à seulement dix-huit ans lors de son arrivée à Rome. Il fut canonisé en 1729)

Andrea Pozzo, 12 tempera sur les histoires de Kotska (ou Giacomo Zoboli)

Pierre Legros, Statue polychrome de Stanislas Kotska (1703)

Tommaso Minardi, Apparition de la Vierge à Kotstka (1725)

Copie du XVIe de la statue “Salus Populi Romani” de SM Maggiore (que K. aimait beaucoup)

Sacristie par Bernini, avec stucs de Pietro Sassi et 6 médaillons monochromes de « l’histoire des Jésuites les plus révérés »

Mobilier (1678-82)

autel : Anonyme, Image mariane (1650s)

voûte : Jean de la Borde, Gloire d’André (1670). Élève de Pierre Mignard et recommandé au recteur de Saint-André par Guillaume Courtois, De la Borde n’est connu que pour cette œuvre.

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Béguinage de Courtrai (Sainte-Elisabeth)

https://nl.wikipedia.org/wiki/Begijnhof_Kortrijk

Fondé en 1238 par la comtesse Jeanne de Flandre. Officiel en 1242. Dans un contexte où le pape a interdit de nouveaux ordres religieux (1233).

1282 : première chapelle construite.

1606 : levée de la restriction à 52 résidentes. Atteindra 136.

1790-4 : sert d’hôpital pendant les invasions révolutionnaires.

1970-80 : rénovations. Fin en 2016 !

Dernière béguine du monde : Marcella Pattyn, à 92 ans, en 2013.

41 maisons du XVIIe, datées, blanchies à la chaux. Les béguines devaient acheter leur maison à leur arrivée, et à leur mort, elle revenait à la communauté. L’entretenait à ses frais. N’étaient pas tenues de faire vœu de pauvreté. Les plus pauvre vivaient au couvent (chambres de 10).

Élisabeth (1207-1231) est une princesse hongroise. Canonisée.

La loge du gardien n°41. Avec reconstitution d’une maison (maison-témoin) en 2016

Place Jeanne (Johanna). Dans les années 1890, était pavée et s’y tenait un marché.

Maison de la Grande Dame : cheffe des béguines (trois célèbres : Marie Van den Brande, Barbara Bonte, Clementia Hiers). Élue. Maison aux pignons en escalier de 1649. A hébergé le musée du béguinage de 1955 à 2008. Aujourd’hui, appartement au 1er et salon de thé au rdc.

Chapelle Ecce Homo

Chapelle Saint-Mathieu : 1284. Mobilier conservé dans les réserves de Trezoor à Courtrai. Jubé de 1678, le 2ème plus ancien de Flandre.

Chapelle de Notre-Dame-de-la-Neige

Centre d’informations (salle Sainte Anne) : 1682, pour l’administration du béguinage. Hôpital militaire à la Révolution. Photo de Lieve Blancqueart.

Couvent

église de Notre-Dame (tour d’artillerie)

Eglise Saint-Martin de Courtrai (Sint-Maartenskerk)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sint-Maartenskerk_(Kortrijk)

https://www.visitkortrijk.be/sites/kortrijk_toerisme/files/2023-06/Eglise%20Saint-Martin-NIEUW_web.pdf

1027 : première mention.

XV : bas-relief du trumeau, avec Martin qui donne la moitié de son manteau à un pauvre. Et l’ensemble de la frise de grappes et des supports pour des statues qui n’ont jamais été exécutées.

1650 : jubilé célébré par l’évêque de Tournai.

1686 : vol du tabernacle (17-18 décembre). Les objets volés figurent dans le tableau de Jan van Moerkercke (cf ci-dessous)

1862 : incendie suite à un coup de foudre. Traces visibles sur les colonnes de Pierre et Paul.

1939 : statue de Martin par Jozef Lelan au milieu de la porte.

Baptistère. Avec tombe de Wouter van der Gracht et sa femme Elisabeth van Vlierden. Représenté en chevalier. Trouvée en 1958 sous le sol du chœur.

Antependium (brocart qui orne le devant de l’autel : notice wiki) de 1644 : le Christ presse « le vin mystique » ! Le sang coule sur le vin de l’Eucharistie.

Karel van Mander, Martyre de Catherine

Baptistère de la chapelle ouest. Marbre rouge et 2 bustes : Martin et Eloi. La légende veut que Eloi fondât ce lieu en 650 et qu’il le dédicaçât à Martin, évêque de Tours (mort en 397).

Maarten de Vos (?), Saint Eloi consacre l’église Saint-Martin. Derrière le saint, on aperçoit le triptyque de Bernard de Rijckere, toujours présent dans l’église.

Vitraux : au nord, néo-gothique (Annonciation).

Notre-Dame au noisetier

Notre-Dame à la grappe de raisins

Notre-Dame aux anneaux

Marie auxiliatrice.

Gaspard De Crayer, Adorations des rois mages (1609/19), avec autoportrait.

Chaire de vérité (1665). Escalier de 1805.

Nicolas Lecreux (1733-1798), 12 apôtres sur les piliers.

Jan de Coninck (peintre par ailleurs inconnu?), Légende de Martin (1632), Martin au milieu sur son cheval et 4 médaillons avec des légendes qui lui sont liées.

Jan Moerkercke (1623-89), Peinture du tabernacle de Saint-Martin de Courtrai (ss date). Le tabernacle avait été volé le 17-8 décembre 1686 par 3 voleurs. Peu de temps après, on retrouva un sac contenant le butin abandonné dans les eaux sales et putrides d’un étang de Maaltebrugge, près de Gand. La légende raconte qu’un berger innocent menait ses moutons au point d’eau. Les animaux agités se mirent à bêler et s’agenouillèrent dans l’herbe. Le berger avertit alors le curé de la paroisse locale et, de fil en aiguille, un miracle se produisit. Les trésors purent être restitués pour la Noël à l’église Saint-Martin. Une chapelle fut érigée sur le lieu de la découverte. L’eau devint tout à coup limpide et miraculeuse. Il s’est avéré que le principal auteur, un certain Pieter Bogaert surnommé Gros Pierre, avait déjà plusieurs vols à son actif. Après avoir eu la main droite tranchée en place publique sur le Korenmarkt à Gand, il mourut sur le bûcher. Les objets sont toujours dans l’église de Courtrai.

Jan Ykens (1613-79), Descente de croix (1644, Saint-Martin, Courtrai). Proche du tableau de Rubens à Notre-Dame d’Anvers. Dans le couvent des Capucins. Installé à Saint-Martin en 1967.

Anonyme 1894, Groupe de l’enterrement du Christ (dans la Kelderke Gods, chapelle-Dieu)

Bernaert van Rijckere (1535-90),Triptyque de la Pentecôte (1585, image avec volets). Ssolidement structuré. Corps stables, sans maniérisme. Détails des matières. Apparaît derrière le saint Eloi de Maerten De Vos.

Deux orgue du XIX.

Campanile avec 19 cloches (18700kg).

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Notre-Dame de Courtrai

https://en.wikipedia.org/wiki/Church_of_Our_Lady,_Kortrijk

https://nl.wikipedia.org/wiki/Onze-Lieve-Vrouwekerk_(Kortrijk)

1199 : fondation de l’église capitulaire par Baudouin de Flandres avant son départ pour la 4ème croisade, durant laquelle il devint empereur byzantin de Constantinople.

1275 : construction du transpet et des 3 nefs

1300 : construction du chœur et du déambulatoire

1302 : bataille des Eperons d’Or.

1370-3 : construction de la Chapelle de sainte Catherine (chapelle des Comtes) pour héberger son tombeau.

1382 : bataille de Westrozebeke : les mercenaires bretons au service du roi de France pillent l’église et incendient Courtrai. Ils reprennent les éperons d’or.

1418-21 : construction de la chapelle de la Vierge

1578 : pillage et destruction par les Calvinistes

1731-97 : chœur et déambulatoire revêtus de marbre style Louis XIV

1797 : Révolution française : abolition du chapitre, l’église est vendue.

1803 : l’ancienne église capitulaire devient église paroissiale afin d’éviter la destruction.

1944 : bombardement du 21 juillet, graves dommages.

2013-4 : restauration.

Contre-façade

Plaque commémorative de Guido Gezelle (vicaire 1872-89).

Jubé

Orgue Van Peteghen. Buffet d’orgue avec atlantes (1771, projet M. Lefebvre)

M. Martens, vitraux, anges musiciens (1970)

Gauche et droite de l’entrée

Jean Nicolas, vitraux (1936) Saint Anne ; saint François et sainte Barbe (gauche).

Joseph ; Roch et Joachim (droite)

Transept gauche

Pierre tombale de J. van Gistel (XVIe)

Philippe de Champaigne, Crucifixion

Van Dyck, Erection de la croix (1631)

M. Martens, vitraux (1970), saint Blaise ; saints de Flandre.

Chapelle de la Vierge

Caspar De Crayer, Annonciation et Visitation

Les deux tableaux de Gaspard de Crayer à Notre-Dame de Courtrai

Les deux tableaux de Gaspard de Crayer, aujourd’hui exposés de part et d’autre d’une statue de la Vierge, pourraient être les volets latéraux d’un ancien retable. Cependant, aucune source historique ne vient confirmer cette hypothèse.

Ces œuvres ont été offertes par les doyens Vichtrus (décédé en 1617) et Mouroy (décédé en 1621), comme le mentionne une réponse du doyen et du chapitre de l’église en 1771 à Philippe Baert, qui cherchait à en connaître l’origine. L’analyse des dates de décès de ces donateurs permet ainsi de situer la réalisation des tableaux aux alentours de 1617.

Dans son Voyage pittoresque de la Flandre (1769), Jean-Baptiste Descamps ne fait pas mention de ces peintures, préférant se concentrer sur Le Martyre de Sainte Catherine (aujourd’hui conservé à Grenoble) ainsi que sur Van Dyck (toujours dans l’église).

Le contexte historique éclaire également la commande de ces œuvres. Les doyens Vichtrus et Mouroy, aux côtés du doyen Brayre, ont fondé la confrérie du Saint-Rosaire, liée à la dévotion mariale et encouragée par les Dominicains dans le cadre de la Contre-Réforme. Cette piété s’appuie sur la conception virginale comme fondement du catholicisme, en opposition aux thèses protestantes, ce qui explique le choix des sujets traités dans ces tableaux.

D’un point de vue stylistique, ces œuvres se caractérisent par une verticalité marquée, sans mouvement sinueux ou dynamique ascensionnelle, ce qui confère aux personnages une posture statique et solennelle. La composition évite les diagonales marquées et privilégie une certaine frontalité. Les figures apparaissent trapues, immergées dans des draperies aux plis lisses, renforçant une impression de planéité.

Dans La Visitation, un jeu de symétrie est perceptible entre les deux groupes de personnages : Marie et Élisabeth se tiennent par les bras, tandis que Zacharie et Joseph échangent une poignée de main. Cette organisation témoigne d’une évolution dans le style de Crayer, qui s’éloigne du maniérisme de la fin du XVIe siècle, hérité d’artistes comme Hendrik de Clerck ou Martin de Vos. Il se confronte à l’influence de Rubens, mais tout en cherchant sa propre voie. Ses compositions sont plus statiques que celles du maître anversois, mais elles révèlent une recherche de monumentalité dans l’espace, bien que celle-ci ne soit pas encore totalement affirmée.

Enfin, Crayer fait preuve d’un grand raffinement dans les décors : le tapis luxueux du prie-Dieu, le rendu des matières dans le drapé moiré, ainsi que l’ouverture de l’espace par le tronquage des personnages, notamment les ailes de l’ange. Toutefois, il évite toute exacerbation des émotions, privilégiant une solennité contenue, en accord avec l’esprit de la Contre-Réforme.

Anonyme, statue de la Vierge (XVIIIe), entre les deux panneaux de De Crayer.

12 corbeaux sculptés soutenant les arcs de voûte.

M. Martens, vitraux (1970), Les mystères du rosaire : mystère douloureux (Notre-Dame des 7 douleurs) ; mystères glorieux (couronnement de Marie) ; mystère joyeux (naissance de Jésus)

Chapelle latérale

Pierre tombale de Jean d’Esclaibes et de son épouse Jacqueline de Postella (XVII)

P. de Witte, fragment de retable votif (XVI) (gauche)

Dalle funéraire ronde du doyen J. de Neufvillette (mort en 1487) (droite)

Chœur

Beau marbre de la région.

J. Lefebvre (1733-75?), maître-autel baroque (ss date)

Cloche provenant de la chapelle des Comtes (1413)

M. Van Damme, nouvel autel et ambon en marbre de Carrare (2014)

Déambulatoire (de gauche à droite)

Autel dédié à saint Roch

Monument commémoratif du chanoine R. Braye.

Autel de la Croix et mise au tombeau.

Monument commémoratif du chanoine P. de Meulenaere.

Autel dédié à Marie-Madeleine.

Liste de certains chanoines du chapitre.

Noms des curés de la paroisse à partir de 1803.

Allégories de la Mort (droite) et du Temps.

M. Martens, vitraux, chevaliers flamands en armure.

Accès au tabernacle à tambour par un double escalier.

Voûte : éperons d’or et petits lions. Suite à la bataille des Eperons d’Or, ou bataille de Courtrai (11 juillet 1302), les éperons d’or des chevaliers français vaincus furent offerts à la Vierge. Repris après la bataille de Westrozebeke (1382). Copies actuelles de 1952 (650e anniversaire).

Chapelle des Comtes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_des_Comtes

https://nl.wikipedia.org/wiki/Gravenkapel_(Kortrijk)

Par Louis II de Flandre, sur l’exemple de la Sainte Chapelle de Paris. 1374.

Mausolée personnel et dévotion envers Sainte Catherine (il est né le 25 novembre, jour de sa fête).

Était prévue la tombe de Louis de Male (qui meurt en 1384), d’André Beauneveu, qui fut finalement enterré à la collégiale Saint-Pierre de Lille. Son tombeau a été depuis démantelé (des restes au musée de Dijon).

André Beauneveu, sainte Catherine.

Portraits des « forestiers » et des comtes de Flandre jusqu’en 1797 (abrogation du comté). On en dit certains de Melchior Boederlaem (mais douteux).

M. Martens, vitraux, histoire du comté de Flandre jusqu’au comte Louis de Male.

Entrée de la chapelle

Tombe décorée (XV) sous le pavement du chœur après les restaurations des années 1950.

Transept droit

M. Martens, vitraux (1970). Saints de Flandre ; saint Nicolas.

Baptistère

Fonts baptismaux (1911) offerts par le curée Franciscus De Conninck avec représentation des docteurs de l’Église (Jérôme, Augustin, Grégoire, Ambroise) ; des prophètes (Isaïe, Daniel, Jérémie, Ezéchiel) ; des évangélistes (Marc, Mathieu, Luc, Jean) ; des 12 apôtres.

Sur le couvercle, saint François-Xavier ; sur la potence qui sert à soulever le couvercle, une Annonciation.

J. Nicolas, vitraux (1936), création (Dieu le père) ; rédemption (naissance, crucifixion et résurrection de Jésus) ; grâce des sacrements (l’Esprit et les 7 sacrements) ; baptême du Christ par Jean-Baptiste.

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