Chiesa Nuova – Santa Maria in Vallicella (Rome)

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_Nuova_(Roma) (très complet)

https://en.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_in_Vallicella

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Santa_Maria_in_Vallicella_(Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2013/11/new-church.html

Oeuvre fondamentale de Rubens. Fresques de Pietro da Cortona.

Plan de l’église et du monastère.

Le nom du quartier, Parione, vient de la fondation, paries en latin,retrouvée d’un des murs.

XII : première mention. Dédiée à la nativité de la Vierge.

XVI : assignée à Filippo Neri (1515-95), fondateur de l’Oratoire (à côté) et de la congrégation des Philippines.

1575-85 : reconstruite par Matteo Bartolani. Appelée « Chiesa Nuova ». Sur le modèle de la chiesa del Gesù. Pour Grégoire XIII Boncompagni et le cardinal Alessandro de’ Medici.

1585 : Giacomo della Porta architecte.

1586-90 : Martino Longhi l’Ancien ajoute les 5 chapelles latérales de chaque côté, l’abside, le transept et la coupole.

1599 : consécration de l’église.

1666 : Camillo Arcucci, campanile

2011 : mort de Cy Twombly, plaque dans l’église.

Façade

Par Fausto Fughesi, pour l’évêque Angelo Cesi (à Todi), dont le nom est inscrit dans la façade.

Tambour de la coupole dessiné par Carlo Maderno.

Vasoldo, sculptures des niches : Jérôme (droite), Grégoire le Grand (gauche)

Voûte

Pietro da Cortona, Apparition de la Vierge à Filippo Neri (miracle de la Vierge) (1664-5).Philippe Neri a rêvé de l’effondrement et a prévenu les constructeurs qu’il avait trouvé une poutre suspendue dans les airs.

Abside

Pietro da Cortona, Assomption (1655-60)

Coupole

Pietro da Cortona, Triomphe de la Trinité (1647-51)

Fronton

Pietro da Cortona, Prophètes

+ stucs dessinés par da Cortona et exécutés par Cosimo Fancelli et Ercole Ferrata.

Contre-façade

Ercole Ferrata, Mépris du monde et Silence (en stuc)

Daniele Seiter, Prédication de Jean-Baptiste

Nef

14 peintures des Ancien et Nouveau Testaments (1697-1700) avec sculptures de Camillo Rusconi

(à partir de la contre-façade, d’abord à droite, puis à gauche)

Domenico Parodi, Les élus d’Israël avec l’Arche d’Alliance (d), Christ chasse les marchands du Temple (g)

Daniel Seiter, Judith et Holopherne (d), Immaculée Conception (g)

Giuseppe Passeri, Moïse casse les tables de la loi (d), Consignation des clés à Pierre (g)

Giuseppe Ghezzi, Rebecca et Eleazar au puits (d), Madeleine pénitente (g)

Daniel Seiter, La Manne (d), Communion des apôtres (g)

Giuseppe Ghezzi, Adam et Eve devant Dieu après le péché (d), Résurrection des morts (g)

Lazzaro Baldi, Chute des anges rebelles (d), Création des anges (g)

1D – Chapelle de la Croix (images)

Scipione Pulzone, Crucifixion (1586)

Giovanni Lanfranco, voûte (1621) : Couronne d’épines, Flagellation, Agonie au jardin

2D – Chapelle de la piété – chapelle Vittrice (image)

La Déposition du Caravage (1602-4) était ici jusqu’en 1797. Pillée par les Français. À son retour en 1817, est conservée au Vatican, remplacée par une copie de Michael Köck.

Angelo Caroselli, Pietà et Prophètes (1612)

3D – Chapelle de l’Ascension (image)

Girolamo Muziano, Ascension (c.1586)

4D – chapelle du Saint-Esprit

Giovanni Maria Morandi, Pentecôte (1689)

5D – chapelle de l’Assomption – chapelle Pinelli (image)

Concédée au banquier de Gênes, Giovanni Agostino Pinelli, trésorier du pape.

Dessinée par Giacomo della Porta (1587)

Giovanni Domenico Cerrini, Assomption (c.1643), qui remplace une toile de Giuseppe Ghezzi, même sujet.

Aurelio Lomi, fresques Histoires de Marie et 6 épisodes de l’enfance de Jésus

Transept droit

Cavalier d’Arpin, Couronnement de Marie (1615)

Flaminio Vacca, statues de Jean-Baptiste et de Jean l’Evangéliste (c.1595)

Cosimo Fancelli et Ercole Ferrata, Charité et Religion

Francesco Borromini, pupitre de bois dessiné pour le couvent (installé dans les années 1920)

Chapelle Charles Borromée ou Chapelle Spada (image)

Commencée par Camillo Arucci (1662), terminée par Carlo Rainaldi (1667)

Giovanni Francesco De Rossi, stucs Gloire et Anges + 4 médaillons sur Borromée (1667)

Carlo Maratti, Vierge à l’Enfant avec Charles et Ignace (1675)

« Ce qui impressionna le plus ses contemporains, c’est qu’il restaura le sens de la dignité de la figure humaine dans de grandes formes plastiques simples et qu’il reproduisit avec une sincérité et une conviction morale inégalées à cette époque. Au milieu des années 70, ni les disciples de Gaulli ni ceux de Cortone n’avaient de chance sérieuse et à la fin du siècle, Rome avait pratiquement capitulé devant le style de Maratta. A sa mort, ses élèves contrôlaient pleinement la situation » (Rudolf Wittkower)

Chœur en bois dessiné par Camillo Rusconi (1698)

Maître autel (G.B. Guerra, d’un dessin sans doute se son frère Giovanni Guerra, 1596-9) (images)

Ciro Ferri (dessin), Carlo Marcellini, Francesco Nuvolone (exécution), tabernacle (1684) avec les reliques des saints représentés par Rubens (sauf Grégoire le Grand).

Pier Paul Rubens, Madone de Vallicella honorée par les anges (1606-7)

Histoire complexe. Première version installée, mais à cause des reflets, est rejetée (emportée à Anvers et installée au-dessus de la tombe de sa mère dans l’église de l’abbaye Saint-Michel d’Anvers. Aujourd’hui aux BA de Grenoble). Une deuxième version voit le tableau devenir une sorte de triptyque : au centre, des anges en adoration devant l’icône miraculeuse, sur les deux autres, disposés sur les côtés du chœur, apparaissent les saints de l’église. À gauche, Grégoire, Maurus et Papianus ; à droite, Nereus, Domitille et Achille. Peints sur ardoise pour éviter les reflets. Toujours dans l’église.

Commande obtenue grâce au cardinal Jacopo Serra (frère de Maria Pallavicini). Pour l’abside. En compétition avec des artistes réputés, comme le Caravage, Pomarancio, Cavalier d’Arpin. Son choix prouve sa renommée.

→ ensemble pensé dans une unité, en étroite connexion avec l’espace architectural et avec la lumière naturelle sur place. L’effet d’ensemble prime sur le détail. Mouvement induit, au centre, par la ribambelle des anges et des chérubins (représentés dans les attitudes les plus diverses).

< influence vénitienne : utilisation chaude et vive de la couleur, posée par touches. Avec un sens du pathos et de la vitalité propres à l’artiste.

→ influencera toute la nouvelle génération des artistes baroques, du Bernin à Pietro da Cortona. Loué par Bellori en 1672 (dans sa notice du peintre).

« Cette œuvre constitue le message le plus significatif que l’artiste ait exprimé concernant le concept d’espace. La disposition des tableaux placés dans les cadres de stuc du presbytère crée un équilibre parfait entre architecture et peinture et une unité visuelle et tangible de l’espace physique. La nouvelle façon de Rubens de comprendre l’espace dans ses éléments trompeurs et spectaculaires dérive d’une attitude envers la représentation sentimentale qui sera typique de la génération des artistes baroques des années 1630. Rubens anticipe leurs idées et leurs idéaux figuratifs, leurs jugements critiques de la tradition. Par conséquent, l’œuvre de l’artiste flamand, qui ne revint jamais en Italie, peut être considérée comme l’archétype du baroque. Une convivialité spirituelle et visuelle qui vaut plus que tout enseignement direct » (Carlo Bertelli, Giuliano Briganti, Antonio Giuliano)

Guillaume Berthelot, Crucifix

Chapelle de Filippo Neri (à gauche) (image)

Commencée par Onorio Longhi (1600-4), terminée par Paolo Marucelli.

Dans l’urne, restes de Filippo Neri.

Copie en mosaïque (1774) de Guido Reni, Filippo en extase et la Vierge (1614, aujourd’hui dans la chapelle supérieure du sanctuaire).

Cristoforo Roncalli, Histoires de Filippo Neri (1596-9), en extase (plafond)

Transept gauche

Barocci, Présentation de Marie au Temple (1603)

Vasoldo, Pierre et Paul (1592)

Cosimo Fancelli et Ercole Ferrata, Foi et Espérance

Camillo Rusconi, orgue de 1610 dans le chœur de bois.

5G – chapelle de l’Annonciation

Concédée à la famille Ruspoli, banquiers florentins, en 1589.

Domenico Crespi, Passignano, Annonciation (1591)

Andrea Lilli, fresques (1591) : Annonciation à Joachim et Anna, Rebecca au puits, Rachel cache les idoles, Immaculée conception, Raisin de la terre promise, Epouse du cantique des cantiques, Epouse entre dans la salle du banquet.

4G – chapelle de la Visitation

Barocci, Visitation (1586)

Carlo Saraceni, Matthieu, Jean-Baptiste, Jean l’Evangéliste (1618).

Inconnu, décoration en stuc (1611-7)

3G – Chapelle de la Nativité (image)

Concédée en 1580 au futur cardinal Silvio Antoniano.

Durante Alberti, Adoration des bergers (1582)

Cristoforo Roncalli, Agnès, Catherine, Cécile (voûte)

Giovanni Guerra, décoration en stuc.

2G – chapelle des mages ou de l’Epiphanie – chapelle Ceva (image)

Cesare Nebbia, Adoration des Mages (1578)

Baccio Ciarpi (?), voûte (1625)

Stefano Longo, décoration en stuc

1G – Chapelle de la purification (image)

Concédée à Fabrizio et Cesare Mezzabarba (Pavie), puis au cardinal Agostino Cusani, puis aux conte Polidori (1854). Y était exposée l’image miraculeuse « Madonna Vallicelliana ».

Cavalier d’Arpin, Purification de la Vierge (1627). Présentation du Christ au temple.

+ voûte : Ambroise, Augustin, Monique.

Stefano Longo, décoration en stuc.

Sacristie (1629, Paolo Marucelli)

Autel : projet de Paolo Marucelli, fini par Taddeo Landi avec l’aide de Borromini

Alessandro Algardi, Filippo Neri et l’Ange (1640) et Buste de Grégoire XV Ludovisi(1621-3, qui a canonisé Neri en 1622)

Francesco Trevisani, Ecce Homo et Vierge et instruments de la Passion du Christ

Pietro da Cortona, Michel et les Anges (1638 : son premier travail pour l’église)

Sanctuaire inférieure

Niccolo Tornioli, Histoires de Filippo Neri (1643, plafond)

Ciro Ferri, Pentecôte dans les catacombes de Neri (1652)

Alessandro Algardi, Buste de Filippo Neri

Chapelle

Guercino, Philippe et l’Ange

Sanctuaire supérieur

Francesco Borromini, escalier en spirale qui connecte les deux sanctuaires

Guido Reni, Filippo en extase et Vierge à l’enfant (originellement à gauche du chœur)

Pietro da Cortona, Anges et instruments de la Passion (plafond) ; Extase de Filippo Neri, Vierge et Marina (droite)

Pier Leone Ghezzi, Vierge à l’enfant avec Filippo et Ignace + Miracle de Filippo pour le cardinal Vincenzo Maria Orsini

Chapelle privé de Filippo Neri

par Paolo Marucelli (1635), avec une intervention par Borromini (1639)

Cecco del Caravaggio, San Lorenzo

Cristoforo Roncalli, Filippo dans les catacombes