Composé et publié entre 9 et 12.
Livre I
1 – À son livre.
2 – La tempête. Écrit en mer ionienne.
3 – La dernière nuit romaine. Le départ déchirant.
4 – La tempête. Poème court. Écrit en mer ionienne.
5 – A un ami. Compare son sort à Ulysse. Suite d’arguments.
6 – A sa femme. Éloge.
7 – A un ami (Hygin?). Sur ses poèmes. Des vers pour le livre I des Métamorphoses.
8 – Sur son malheur. Renversement cosmique. Indications autobiographiques.
9 – A un orateur. Sur l’abandon des amis. Sur les débuts prometteurs de cet orateur.
10 – Ode au navire. Écrite sur l’île de Samothrace.
11 – Au lecteur. Ecrite pendant la navigation sur le Pont-Euxin. Rappelle les conditions difficiles d’écriture de ce premier livre. Appel à la bienveillance
Livre II
Poème unique (578) – Sur les causes de son exil (sa poésie). Demande la clémence d’Auguste. Parle des Métamorphoses. Sur sa culpabilité (« pourquoi ai-je rendu mes yeux coupables ? ») : possibilité d’avoir vu ou assisté à quelque chose d’interdit. Sur Livie. v.207 « Deux fautes m’ont perdu : mes vers et mon erreur » (« carmen et error »). Sur L’Art d’aimer, se défend. Catalogue des classiques.
Livre III
1 – (82) Le livre se promène à Rome : description de la ville.
2 – (30) Arrivé à Tomes, lamentations, rigueurs du lieu, appel à la mort.
3 – (88) à sa femme. Sur l’eau qui le rend malade. Demande à sa femme de ramener ses os à Rome.
4 – (46) Appel à fuir l’éclat. Thème de l’aurea mediocritas (Horace, od. 2, 10 ; Sénèque, Phaed., 1123-1140). « Bene qui latuit bene uixit » (v.25).
4b – (32) Phaéton. Regrets de Rome : sa maison, sa femme, ses amis.
5 – (56) à Carus, poète (peut-être), qui l’a défendu après son départ. Revient sur les raisons de son expulsion : « parce que mes regards ont vu inconsciemment un crime ».
6 – (38) Ami très proche (Curtius Atticus?), belle déclaration. Revient sur son « crime ».
7 – (54) à Périlla, élève (fictive?) d’Ovide, peut-être grecque. Sur ses talents, et la poésie.
8 – (42) Demande à Auguste le droit de revenir. Ou, du moins, de changer de lieu (42).
9 – (34) Les fondations grecques du Pont-Euxin, Médée qui y dépeça Absyrtos : Tomis>tomè, « coupure ».
10 – (78) L’hiver à Tomes. Composée pendant l’hiver 9-10.
11 – (74) Contre le personnage qu’il nomme « Ibis » qui cherche à spolier ses biens.
12 – (54) Avril 10. Printemps après l’hiver : descriptions. Craint d’y mourir.
13 – (28) Anniversaire.
14 – (52) à Hygin. Sur la mise en ordre de ses livres. Difficulté de l’expression due à la langue barbare (prône la pureté linguistique).
Livre IV
1 – (106) Les défauts du livre. La poésie comme consolation aux chagrins. Amour de la poésie. Participe à la protection militaire du camp (v.70). L’autodafé de ses livres.
2 – (74) Sur la campagne de Tibère pour venger la défaite de Varus en 11. Imagine le triomphe qu’il y a aura à Rome, sans lui.
3 – (84) à sa femme qu’il imagine affligée comme les héroïnes mythiques. Elle sera louée comme elles.
4 – (88) à M. Valérius Messalla Messalinus, fils du mécène d’Ovide et des lyriques. Pour changer de pays.
5 – (34) à M. Valérius Maximus Cotta. Éloge de courtoisie et vœux de bonheur.
6 – (50) Sur le temps qui habitue, mais abîme aussi. Finit sur sa souffrance.
7 – (26) Reproches à un ami qui ne lui écrit pas.
8 – (52) Sur la vieillesse.
9 – (32) Contre Ibis (?)
10 – (132) autobiographie. Amitié avec Macer, Properce, Horace, Bassus (42-54)
Livre V
1 – (80) Au lecteur, composé en 12. Sur sa poésie qui a changé de genre et n’est plus badine. Regrette leur qualité. La poésie est le seul moyen de vivre encore un peu à Rome…
2 – (44) A sa femme. Quelques reproches sur sa négligence, notamment pour changer de lieu d’exil. Se sent abandonné.
2b – (34) Prière à Auguste.
3 – (58) Les Liberia : 17 mars. Fête de Bacchus-Liber. Lui demande de le libérer…
4 – (51) Lettre à Curtius Atticus. La lettre est personnifiée et raconte le chagrin d’Ovide, puis s’adresse à l’ami.
5 – (64) Sur l’anniversaire de sa femme. Mais revient sur son cas.
6 – (46) Reproche à un ami (M. Aurélius Cotta Maximus) de l’abandonner (« Tu quoque… »).
7 – (68) Ovide a appris le gète. À un ami. Description du peuple et de la région. La poésie comme occupation et consolation.
8 – (38) Contre Ibis.
9 – (38) à M. Aurélius Cattta Maximus (ou Celse?). Gratitude.
10 – (52) 3 hivers. Le Danube gelé. Dangers du pays. Demande de changer de lieu d’exil.
11 – (30) à sa femme qui a été appelée « femme d’exilé » (« exulis uxorem ») alors qu’Ovide est « relégué ».
12 – (68) à un ami qui lui demande d’écrire, répond que c’est difficile : « Difficile est quod, amice, mones, quia carmina laetum / Sunt opus et pacem mentis habere volunt. »
13 – (34) Sur sa mauvaise santé à cause du froid.
14 – (46) à sa femme, qui sera célèbre grâce au talent du poète (qui ne dit pourtant jamais son nom). L’enjoint à la fidélité.
*