Sant’Andrea della Valle (Rome)

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sant%27Andrea_della_Valle

https://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_Sant%27Andrea_della_Valle

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sant%27Andrea_della_Valle_(Rome)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sculptures_in_Sant%27Andrea_della_Valle_(Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2018/04/st-andrew-of-valley.html

Choisi par Puccini pour le 1er acte de Tosca et Victorien Sardou (la chapelle Attavanti citée n’existe pas – sauf à San Bernardino de Sienne).

Construit dans un quartier appelé « Siena », à cause d’un immeuble construit pour Pie II Piccolomini (de la ville de Sienne, donc, où il a fait peindre par le Pérugin, aidé du très jeune Raphaël, les fresques de la bibliothèque : Libreria Piccolomini).

1582 : la comtesse Piccolomini d’Aragona duchesse d’Amalfi lègue le palais aux Théatins (fondés en 1524 par Paul IV et Cajetan of Thiene. => mais à condition qu’une église dédiée à Saint André, patron d’Amalfi, soit construite.

1591-3 : fondation par Fra Francesco Grimaldi, supervisé par Giacomo Della Porta (sur l’église détruite San Sebastiano de Via Papae).

1594-6 : continuée par Pietro Paolo Olivieri

1608 : continuée par Carlo Maderno pour Alessandro Peretti Montalto, neveu de Sixte V.

Nef (1612-3), transept et chœur (1620-1).

Borromini, tête de la lanterne (1621)

Coupole (1622), 16,10m : le + large après le Panthéon (43,3) et St-Pierre (42,56m), San Giovanni Bosco al Quadraro (« Don Bosco », 31m), Santi Pietro & Paolo (EUR, 28m).

1650 : consacré par le cardinal Francesco Peretti, neveu d’Alessandro Peretti Montalto.

1656-65 : façade de Carlo Rainaldi, avec l’aide de son assistant Carlo Fontana, à partir d’un projet de Maderno. Cesare Brandi explique que l’élargissement du Corso Emmanuele a créé une distorsion, parce que la façade était conçue dans un espace particulier.

À gauche : Domenico Guidi, San Cajetan of Thiene ; Ercole Ferrata, Sant’Andrea ;

à droite : Guidi, San Sebastiano ; Ferrata, Sant’Andrea Avellino. (Ferrata, pour les deux André, aurait utilisé peut-être les schémas de Melchiorre Caffà).

Sur l’arc du fronton du portail : Giacomo Antonio Fancelli, Espoir et Force.

Deuxième niveau, à gauche (vide à droite) : Ferrata, Ange. Critiqué, notamment par Alessandro VII Chigi, déclare : « S’il veut l’autre ange, il n’a qu’à le faire lui-même ! »

1991 : nettoyée (mais déjà sale)

Voûte (1905) : panneaux à l’imitation du Dominiquin (choeur).

Michele Tripisciano, stucs.

Salvatore Nobili, Apparition de la Vierge à la sœur Orsola Benincasa et Expulsion du Paradis.

Virginio Monti, Proclamation du dogme de l’Immaculée Conception et Visitation

Cesare Caroselli, Sainte Famille et Annonciation (1905)

Silvio Galimberti, Apôtres (1905)

1D – chapelle Ginetti : Carlo Fontana (1667-84) (images)

Antonio Raggi, relief de l’autel : Ange annonce la fuite en Egypte (1675) ; statue du cardinal Marzio Ginetti (gauche).

2D – chapelle Strozzi (images)

Copies du XVIIe des statues de Michel-Ange.

3D – chapelle de la Vierge Marie

Giuseppe De Fabris, Tombe de la marquise Prassede Tomati Robilant (1828)

Au-dessus de la chapelle circulaire de droite : Sebastiano Ferrucci ou Francesco di Giovanni, Tombe de Pie III (1503) ; transportée ici avec la tombe de Pie II (de Paolo Romano), après la destruction de la chapelle st André de l’ancienne basilique St-Pierre.

Transept droit (rénové en 1858) : Giovanni Lanfranco, Malaise (ou extase) d’André pendant la messe à St Paul de Naples (1625). Peinte en moins de 8 jours.

À droite, Stefano Galletti, Tombe de Gioacchino Ventura (1870)

Dôme : Giovanni Lanfranco, Assomption de la Vierge en gloire au Paradis (1625-7) ; Evangélistes (1624-5)

Chœur et abside

Domenichino, Histoires d’André, Vertus, 2 nus (1622-8)

Algarde, divisions en stuc doré.

Au-dessus : Mattia Preti, Histoires d’André (1650-1)

Carlo Cignani, Arrivé à Ancône du cardinal Basilios Bessarion avec la tête d’André (à droite), Condamnation d’André (1622)

à gauche du presbytère, « chapelle de la pureté », décorée au début du XXe

Transept gauche – Cesare Bazzani (1912) (image)

Mattia de Mare, Apparition de la Vierge à San Cajetan di Thiene (1770)

Guilio Tadolini, statues de l’Abondance et Sagesse ;

Michele Tripisciano, statues du fronton ;

Silvio Galimberti, peintures de la voûte

Au-dessus de la chapelle de gauche :

Paolo Romano, Tombe de Pie II, fini par le « Maître de Pie II » pour le cardinal Francesco Todeschini. Le relief présente la tête d’André. À l’origine, à Saint-Pierre.

Vestibule gauche :

Domenico Guidi, Tombe du comte Gaspare Thiene(1676)

3G – chapelle de san Sebastian

Giovanni De Vecchi, San Sebastian (1613)

Guido Guidi, Histoires de Rocco et Martha (1869) : Rocco blessé retrouvé ; Christ chez les malades de Marthes

2G – chapelle Rucellai (1603-4, Matteo Castelli, dessinée par Carlo Maderno) (images)

Francesco Manno, Saints théatins Marinoni, Burali et Tomasi (1700s)

Inconnu, Tombe de Giovanni Della Casa, auteur du manuel des bonnes manières Galateo overo de’ costumi (à droite)

Cristoforo Roncalli, Pomarancio, Fresques et dôme (1605) : selon Baglione (1642), l’une des « plus belles choses de Rome »), Gabriel devant Dieu ; Devant l’Archange ;

1G – chapelle Barberini (images) ou de l’Assomption (1604-16), Matteo Castelli. Avec le marbre pris du Forum, pour Carlo Barberini et son frère Maffeo Barberini (futur Urbain VIII)

« Maffeo avait choisi quelques-unes des meilleures sources d’inspiration : la superbe chapelle Caetani de S. Pudenziana, celle dédiée à Saint Laurent dans l’église de S. Susanna, les précieux marbres de S. Cecilia, la chapelle de la famille Aldobrandini de Della Porta à S. Maria sopra Minerva et la chapelle Rucellai que l’architecte Castelli s’apprêtait à réaliser avec un projet réussi » (Cesare D’Onofrio)

Passignano, Assomption (autel), Histoires de Marie (murs) : Visitation, Père éternel (dôme), Lucine et Sébastien (niches) (1604).

Francesco Mochi, Marthe (1609-17), à droite (superbe). « Mochi avait presque terminé en 1611 lorsqu’il dut se rendre à Parme pour sculpter les statues équestres pour la famille Farnèse. Elle ne fut placée dans la chapelle sur le sol devant sa niche qu’en 1617, probablement pour être retouchée, et elle fut finalement placée dans une niche en 1621. « Ce n’est pas une scène de combat entre Marthe et le dragon, cela semble plutôt une scène de victoire, tant est grande la confiance en soi dans l’expression du beau visage et dans l’attitude paisible et attentive de tout le corps, drapé dans une robe aux plis larges et discrets. Je ne saurais vraiment pas dire combien de statues, dans les chapelles de Rome, peuvent rivaliser avec cette Marthe de Béthanie » (Cesare D’Onofrio)

Ambrogio Buonvicino, Jean l’Evangéliste (1610-2)

à gauche :

Pietro Bernini, Jean l’Evangéliste (1615), qui a remplacé Nicolas Cordier, mort en 1612 pendant la commande. = encore maniériste (tordu) / vivacité lombarde de Buonvicino.

Cristoforo Stati, Marie-Madeleine (1609-12) et autres statues.

Francesco Mochi, deux putti (gauche), en remplacement dans les 1630s les originaux du Bernin.

Bernini, deux putti (1618, droite).

Passage à droite :

Tommaso Fedeli, Tombes des parents d’Urbain VIII, Antonio Barberini, Camilla Bardadori (1627)

= remplacent les bustes originaux du Bernin de 1619-20.

Sacristie (1629, Paolo Marucelli)

Giovanni De Vecchi, Crucifixion (1614)

Couvent (1602, par Girolamo Rainaldi et Paolo Marucelli)

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