Santi Domenico e Sisto (Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2019/12/sts-dominic-and-sixtus.html

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_dei_Santi_Domenico_e_Sisto

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Santi_Domenico_e_Sisto_(Rome) (peu d’images)

En haut de l’escalier, largo Magnanapoli, en bas de Villa Aldobrandini (derrière le jardin, il y a la basilique Sant’Agato dei Goti).

X : appelée Santa Maria Balneaopolim.

XVI : église et couvent construits par Pie V Ghislieri (dominicain) pour les sœurs dominicaines alors sur la via Appia, à San Sisto.

1574-8 : première phase de construction par Domenico di Dario da Mezzana

1579-91 : chœur et campanile par Giacomo Della Porta

1606-36 : assure la suite de la construction. A sûrement dessiné la façade. Avec Carlo Maderno à partir de 1628, et Orazio Torriani à partir de 1630 (pour la décoration intérieure).

1630s : interventions de Francesco Peparelli, G.B. Soria

1650s : interventions de Vincenzo Della Greca (portail et escalier construit en 1654-64, achevé par son fils Felice Della Greca).

1849-52 : sol refait.

1932 : rénovation par Tullio Passarelli

Façade

Marcantonio Canini, Dominique, Sixte (1654) ; peut-être Vierge du Rosaire (niche)

Stefano Maderno, Thomas d’Aquin et Saint Pierre

Escalier (image)

Vincenzo Della Greca, sur 10 ans, en 1654-64, achevé par son fils Felice Della Greca.

« L’idée de cet escalier plein de fantaisie dérive probablement de la Villa del Pigneto de Pietro da Cortona, mais c’est ici qu’un architecte romain construisit pour la première fois un escalier baroque en milieu urbain, prélude au Port de Ripetta d’Alessandro Specchi et au grand spectacle des marches de la Piazza di Spagna de De Sanctis » (Rudolf Wittkower)

Contre-façade

Domenico Maria Canuti et Enrico Haffner, Extase de Dominique et La Vierge apparaît à Dominique

Voûte (galerie d’images wiki) (1674-5)

Remarquer au plafond, les grilles de fer où les religieuses observaient sans être vues.

Domenico Maria Canuti et Enrico Haffner, Gloire de Dominique + Vertus et Allégories

Les vertus sont des jeunes femmes gracieuses, le Christ est musculeux, les fruits et les fleurs ont très réalistes → sécularisation de la culture religieuse.

« Cette œuvre démontre la familiarité de Domenico Maria Canuti avec le groupement des personnages et avec les prouesses en matière d’atmosphère et de lumière atteintes par Gaulli dans la décoration de l’église du Gesù, in statu nascendi (à peine conçue) à l’époque. Mais Canuti a également introduit la nouveauté du quadrillage qui encadrait tout le plafond. Rome s’est dotée d’une sorte de fresque spectaculaire dont ni Cortone, ni Bernini n’ont fait usage, une sorte de fresque que l’on s’attendrait à trouver à Gênes » (Rudolf Wittkower)

1D – chapelle de Marie-Madeleine

Gian Lorenzo Bernini,autel Alaleona (dessin aux Offices, réalisé par Antonio Raggi)

Antonio Raggi, Noli me tangere (très beau). Peut-être aussi sur dessin du Bernin, mais peu probable. De toute façon, la traduction est importante : les visages sont typiques de Raggi, épaisseur sensuelle, et drapés incisifs, aux coupes dures, mouvement qui tend à l’abstraction.

2D – chapelle de saint Pierre

G.B. Contini, autel.

Niccolo Tornioli (?), copie du Titien, Meurtre de Pierre

3D – chapelle de saint Dominique ou chapelle Costaguti

Pier Francesco Mola, Vision de Dominique (1648) + peut-être les peintures de la voûte.

« La vision de saint Dominique est un événement miraculeux qui a eu lieu en 1530 à Soriano lorsque la Vierge Marie et les saintes Madeleine et Catherine d’Alexandrie sont apparues à un moine pour l’exhorter à mettre un portrait de saint Dominique sur l’autel. » (D.Macchi)

Maître autel

Gian Lorenzo Bernini (?), ciboire (1640).

Anonyme XV (Toscane), Vierge à l’enfant (terre cuite), à la place de la Madonna Acheropita déplacée en 1931 dans le couvent dominicain de Monte Mario.

Pietro Paolo Ubaldini, Bataille de Muret Albigenstan (1639, fresque)

Louis Cousin (Luigi Gentile), fresques de Dominique et le miracle du feu (gauche) et les 6 tableaux sur la Vie de la Vierge

Voûte du presbytère

Domenico Maria Canuti et Enrico Haffner, fresques de la Vierge protégeant l’ordre dominicain et le Crhist apparaissant à Dominique et aux nonnes.

3G – chapelle Altemps

Benozzo Gozzoli, Vierge à l’enfant (1448-9), fresque retrouvée en 1771. Peut-être détachée de l’ancienne église Santa Maria ad Balneapolim ou de la toute proche Torre dei Conti.

Pietro Paolo Ubaldini (?), fresques sur la Passion du Christ

2G – Chapelle de sainte Catherine de Sienne

Francesco Allegrini, Mariage mystique de Catherine (1650)

1G – chapelle de Notre-Dame-du-Rosaire

Giovanni Francesco Romanelli, Vierge à l’enfant donne un rosaire à Dominique et Catherine

Clemente Maioli (?), autres peintures.

Chœur des nonnes

organisé selon les prescriptions de Charles Borromée.

Vincenzo Della Greca, autel (1671)

G.B. Ricci, fresques

Mattia Tome, Pierre donne les clés à Pie V (1749, droite), avec l’image de l’église.

Salle capitulaire

XIII, Crucifix (« Christus patiens »)

LippoVanni, triptyque de la Vierge en trône + 4 histoires de sainte Aurea (1358)

Giovanni Lanfranco, Crucifixion (anciennement dans la chapelle Altemps)

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