Nirvana ou la révolte impossible

Que faire de nos premiers émois quand on comprend qu’ils dépendent du capitalisme industriel qu’on rejette ?

La révolte contre le capitalisme industriel peut-elle être suscitée par le capitalisme lui-même ?

Comment s’inscrit un groupe comme Nirvana dans cette dynamique ?

Au-delà de l’exemple de Nirvana, pour le dire d’une autre manière, peut-on rester fidèle à nos émois de jeunesse alors qu’ils sont le produit du capitalisme, surtout quand on prend conscience que suscités par l’industrie culturelle, ces émois de jeunesse sont un des moyens les plus efficaces du système capitaliste pour s’imposer à la société ?

Introduction – La grâce et la crasse

Partie I – Déterminations
A. De l’industrie intime
Heurs et malheurs de l’industrialisation
Soumission & rébellion
B. Petite histoire du grunge
Seattle et le grunge
Le Riot Grrrl : du féminisme dans le punk-rock

Partie II – Contingences irréductibles
A. Nirvana
Bleach
Nevermind
Incesticide
In Utero
Unplugged in New York
B. La banalité du cas Cobain
La vie d’un jeune homme
Des mots & des paroles
L’enfance fantasmée
De l’abstraction musicale à la destruction finale
Eloge de Courtney Love

III – Dialectique tronquée
A. Puissance et faiblesse des critiques de Nirvana
Dénonciation du viol
Une histoire de genre
Dénonciation du racisme
B. Critique tronquée de l’industrie culturelle
Eloge du marginal
Critique des faux fans
Critique de la scène musicale

Epilogue – Critique radicale & impropriation

Bibliographie
Sur Nirvana, Kurt Cobain, le grunge
Livres cités

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