Sant’Agnese fuori le Mura (Rome)

https://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_Sant%27Agnese_fuori_le_mura

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sainte-Agn%C3%A8s-hors-les-Murs

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sant%27Agnese_fuori_le_mura_(Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2013/09/basilica-of-st-agnes-outside-walls.html

Construite par la fille de Constantin sur les catacombes où était le corps d’Agnès.

4 fois plus large (les ruines sont visibles).

Abandonnée.

VII : reconstruite par Honorius I.

XVI : rénovée par Jules II Della Rovere (1503-13)

XVII : rénovée par Paul V Borghese (1605-21)

Porche d’entrée : Andrea Busiri Vici (1856)

Salle de Pie IX

Domenico Toietti, fresques (1858) : la terre tremble sous les pieds de Pie IX qui s’en tire indemne : en tire le dogme de l’Immaculée Conception (non pas conception en tant que Vierge, mais plutôt sans péché originel…?)

Anonyme, Annonciation (1454)

Plafond de 1606, rénové en 1855

Présence d’un matroneum (unique exemple à Rome)

Arc de l’abside

Pietro Gagliardi, Martyr d’Agnès

Narthex intérieur

Domenico Toietti et Giuseppe Sereni, Femmes saintes (1856)

2D

Nicolas Cordier, Buste en bronze de Jésus (souvent attribué faussement à Michel-Ange)

Andrea Bregno (atelier), Etienne et Laurent (1490)

Abside

Mosaïque Agnès flanquée du pape Symmachus et Honorius Ier (625-38)

*

Sant’Agata dei Goti (Rome)

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_di_Sant%27Agata_dei_Goti

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sant%27Agata_dei_Goti

http://romapedia.blogspot.com/2018/02/st-agatha-of-goths.html

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Sant%27Agata_dei_Goti_(Rome)_-_Interior

Contre-façade

Paolo Gismondi (1612-85), élève de Pierre de Cortone, Fortitude (gauche), Humilité (droite)

Nef

Paolo Gismondi, six peintures sur l’histoire d’Agathe (1633-6)

Abside

Paolo Gismondi, Gloire d’Agathe + allégories (« These works gave some reputation to Gismondi, despite the pictorial language full of hesitations and quotes from Michelangelo to the Cavalier d’Arpino, although here he proves he is still a novice painter, and uncertain in terms of form, revealing, in his immature Cortona style, obvious limitations in the definition of the faces, in the drafts of color and in the construction of space” (Giovanna Mencarelli – Dizionario Biografico degli Italiani Treccani) »

Transept gauche, chapelle de la Vierge

Aronne Del Vecchio, Gaspar Bertoni (1991)

Reliefs inspirés de François Duquesnoy

*

Chiesa Nuova – Santa Maria in Vallicella (Rome)

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_Nuova_(Roma) (très complet)

https://en.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_in_Vallicella

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Santa_Maria_in_Vallicella_(Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2013/11/new-church.html

Oeuvre fondamentale de Rubens. Fresques de Pietro da Cortona.

Plan de l’église et du monastère.

Le nom du quartier, Parione, vient de la fondation, paries en latin,retrouvée d’un des murs.

XII : première mention. Dédiée à la nativité de la Vierge.

XVI : assignée à Filippo Neri (1515-95), fondateur de l’Oratoire (à côté) et de la congrégation des Philippines.

1575-85 : reconstruite par Matteo Bartolani. Appelée « Chiesa Nuova ». Sur le modèle de la chiesa del Gesù. Pour Grégoire XIII Boncompagni et le cardinal Alessandro de’ Medici.

1585 : Giacomo della Porta architecte.

1586-90 : Martino Longhi l’Ancien ajoute les 5 chapelles latérales de chaque côté, l’abside, le transept et la coupole.

1599 : consécration de l’église.

1666 : Camillo Arcucci, campanile

2011 : mort de Cy Twombly, plaque dans l’église.

Façade

Par Fausto Fughesi, pour l’évêque Angelo Cesi (à Todi), dont le nom est inscrit dans la façade.

Tambour de la coupole dessiné par Carlo Maderno.

Vasoldo, sculptures des niches : Jérôme (droite), Grégoire le Grand (gauche)

Voûte

Pietro da Cortona, Apparition de la Vierge à Filippo Neri (miracle de la Vierge) (1664-5).Philippe Neri a rêvé de l’effondrement et a prévenu les constructeurs qu’il avait trouvé une poutre suspendue dans les airs.

Abside

Pietro da Cortona, Assomption (1655-60)

Coupole

Pietro da Cortona, Triomphe de la Trinité (1647-51)

Fronton

Pietro da Cortona, Prophètes

+ stucs dessinés par da Cortona et exécutés par Cosimo Fancelli et Ercole Ferrata.

Contre-façade

Ercole Ferrata, Mépris du monde et Silence (en stuc)

Daniele Seiter, Prédication de Jean-Baptiste

Nef

14 peintures des Ancien et Nouveau Testaments (1697-1700) avec sculptures de Camillo Rusconi

(à partir de la contre-façade, d’abord à droite, puis à gauche)

Domenico Parodi, Les élus d’Israël avec l’Arche d’Alliance (d), Christ chasse les marchands du Temple (g)

Daniel Seiter, Judith et Holopherne (d), Immaculée Conception (g)

Giuseppe Passeri, Moïse casse les tables de la loi (d), Consignation des clés à Pierre (g)

Giuseppe Ghezzi, Rebecca et Eleazar au puits (d), Madeleine pénitente (g)

Daniel Seiter, La Manne (d), Communion des apôtres (g)

Giuseppe Ghezzi, Adam et Eve devant Dieu après le péché (d), Résurrection des morts (g)

Lazzaro Baldi, Chute des anges rebelles (d), Création des anges (g)

1D – Chapelle de la Croix (images)

Scipione Pulzone, Crucifixion (1586)

Giovanni Lanfranco, voûte (1621) : Couronne d’épines, Flagellation, Agonie au jardin

2D – Chapelle de la piété – chapelle Vittrice (image)

La Déposition du Caravage (1602-4) était ici jusqu’en 1797. Pillée par les Français. À son retour en 1817, est conservée au Vatican, remplacée par une copie de Michael Köck.

Angelo Caroselli, Pietà et Prophètes (1612)

3D – Chapelle de l’Ascension (image)

Girolamo Muziano, Ascension (c.1586)

4D – chapelle du Saint-Esprit

Giovanni Maria Morandi, Pentecôte (1689)

5D – chapelle de l’Assomption – chapelle Pinelli (image)

Concédée au banquier de Gênes, Giovanni Agostino Pinelli, trésorier du pape.

Dessinée par Giacomo della Porta (1587)

Giovanni Domenico Cerrini, Assomption (c.1643), qui remplace une toile de Giuseppe Ghezzi, même sujet.

Aurelio Lomi, fresques Histoires de Marie et 6 épisodes de l’enfance de Jésus

Transept droit

Cavalier d’Arpin, Couronnement de Marie (1615)

Flaminio Vacca, statues de Jean-Baptiste et de Jean l’Evangéliste (c.1595)

Cosimo Fancelli et Ercole Ferrata, Charité et Religion

Francesco Borromini, pupitre de bois dessiné pour le couvent (installé dans les années 1920)

Chapelle Charles Borromée ou Chapelle Spada (image)

Commencée par Camillo Arucci (1662), terminée par Carlo Rainaldi (1667)

Giovanni Francesco De Rossi, stucs Gloire et Anges + 4 médaillons sur Borromée (1667)

Carlo Maratti, Vierge à l’Enfant avec Charles et Ignace (1675)

« Ce qui impressionna le plus ses contemporains, c’est qu’il restaura le sens de la dignité de la figure humaine dans de grandes formes plastiques simples et qu’il reproduisit avec une sincérité et une conviction morale inégalées à cette époque. Au milieu des années 70, ni les disciples de Gaulli ni ceux de Cortone n’avaient de chance sérieuse et à la fin du siècle, Rome avait pratiquement capitulé devant le style de Maratta. A sa mort, ses élèves contrôlaient pleinement la situation » (Rudolf Wittkower)

Chœur en bois dessiné par Camillo Rusconi (1698)

Maître autel (G.B. Guerra, d’un dessin sans doute se son frère Giovanni Guerra, 1596-9) (images)

Ciro Ferri (dessin), Carlo Marcellini, Francesco Nuvolone (exécution), tabernacle (1684) avec les reliques des saints représentés par Rubens (sauf Grégoire le Grand).

Pier Paul Rubens, Madone de Vallicella honorée par les anges (1606-7)

Histoire complexe. Première version installée, mais à cause des reflets, est rejetée (emportée à Anvers et installée au-dessus de la tombe de sa mère dans l’église de l’abbaye Saint-Michel d’Anvers. Aujourd’hui aux BA de Grenoble). Une deuxième version voit le tableau devenir une sorte de triptyque : au centre, des anges en adoration devant l’icône miraculeuse, sur les deux autres, disposés sur les côtés du chœur, apparaissent les saints de l’église. À gauche, Grégoire, Maurus et Papianus ; à droite, Nereus, Domitille et Achille. Peints sur ardoise pour éviter les reflets. Toujours dans l’église.

Commande obtenue grâce au cardinal Jacopo Serra (frère de Maria Pallavicini). Pour l’abside. En compétition avec des artistes réputés, comme le Caravage, Pomarancio, Cavalier d’Arpin. Son choix prouve sa renommée.

→ ensemble pensé dans une unité, en étroite connexion avec l’espace architectural et avec la lumière naturelle sur place. L’effet d’ensemble prime sur le détail. Mouvement induit, au centre, par la ribambelle des anges et des chérubins (représentés dans les attitudes les plus diverses).

< influence vénitienne : utilisation chaude et vive de la couleur, posée par touches. Avec un sens du pathos et de la vitalité propres à l’artiste.

→ influencera toute la nouvelle génération des artistes baroques, du Bernin à Pietro da Cortona. Loué par Bellori en 1672 (dans sa notice du peintre).

« Cette œuvre constitue le message le plus significatif que l’artiste ait exprimé concernant le concept d’espace. La disposition des tableaux placés dans les cadres de stuc du presbytère crée un équilibre parfait entre architecture et peinture et une unité visuelle et tangible de l’espace physique. La nouvelle façon de Rubens de comprendre l’espace dans ses éléments trompeurs et spectaculaires dérive d’une attitude envers la représentation sentimentale qui sera typique de la génération des artistes baroques des années 1630. Rubens anticipe leurs idées et leurs idéaux figuratifs, leurs jugements critiques de la tradition. Par conséquent, l’œuvre de l’artiste flamand, qui ne revint jamais en Italie, peut être considérée comme l’archétype du baroque. Une convivialité spirituelle et visuelle qui vaut plus que tout enseignement direct » (Carlo Bertelli, Giuliano Briganti, Antonio Giuliano)

Guillaume Berthelot, Crucifix

Chapelle de Filippo Neri (à gauche) (image)

Commencée par Onorio Longhi (1600-4), terminée par Paolo Marucelli.

Dans l’urne, restes de Filippo Neri.

Copie en mosaïque (1774) de Guido Reni, Filippo en extase et la Vierge (1614, aujourd’hui dans la chapelle supérieure du sanctuaire).

Cristoforo Roncalli, Histoires de Filippo Neri (1596-9), en extase (plafond)

Transept gauche

Barocci, Présentation de Marie au Temple (1603)

Vasoldo, Pierre et Paul (1592)

Cosimo Fancelli et Ercole Ferrata, Foi et Espérance

Camillo Rusconi, orgue de 1610 dans le chœur de bois.

5G – chapelle de l’Annonciation

Concédée à la famille Ruspoli, banquiers florentins, en 1589.

Domenico Crespi, Passignano, Annonciation (1591)

Andrea Lilli, fresques (1591) : Annonciation à Joachim et Anna, Rebecca au puits, Rachel cache les idoles, Immaculée conception, Raisin de la terre promise, Epouse du cantique des cantiques, Epouse entre dans la salle du banquet.

4G – chapelle de la Visitation

Barocci, Visitation (1586)

Carlo Saraceni, Matthieu, Jean-Baptiste, Jean l’Evangéliste (1618).

Inconnu, décoration en stuc (1611-7)

3G – Chapelle de la Nativité (image)

Concédée en 1580 au futur cardinal Silvio Antoniano.

Durante Alberti, Adoration des bergers (1582)

Cristoforo Roncalli, Agnès, Catherine, Cécile (voûte)

Giovanni Guerra, décoration en stuc.

2G – chapelle des mages ou de l’Epiphanie – chapelle Ceva (image)

Cesare Nebbia, Adoration des Mages (1578)

Baccio Ciarpi (?), voûte (1625)

Stefano Longo, décoration en stuc

1G – Chapelle de la purification (image)

Concédée à Fabrizio et Cesare Mezzabarba (Pavie), puis au cardinal Agostino Cusani, puis aux conte Polidori (1854). Y était exposée l’image miraculeuse « Madonna Vallicelliana ».

Cavalier d’Arpin, Purification de la Vierge (1627). Présentation du Christ au temple.

+ voûte : Ambroise, Augustin, Monique.

Stefano Longo, décoration en stuc.

Sacristie (1629, Paolo Marucelli)

Autel : projet de Paolo Marucelli, fini par Taddeo Landi avec l’aide de Borromini

Alessandro Algardi, Filippo Neri et l’Ange (1640) et Buste de Grégoire XV Ludovisi(1621-3, qui a canonisé Neri en 1622)

Francesco Trevisani, Ecce Homo et Vierge et instruments de la Passion du Christ

Pietro da Cortona, Michel et les Anges (1638 : son premier travail pour l’église)

Sanctuaire inférieure

Niccolo Tornioli, Histoires de Filippo Neri (1643, plafond)

Ciro Ferri, Pentecôte dans les catacombes de Neri (1652)

Alessandro Algardi, Buste de Filippo Neri

Chapelle

Guercino, Philippe et l’Ange

Sanctuaire supérieur

Francesco Borromini, escalier en spirale qui connecte les deux sanctuaires

Guido Reni, Filippo en extase et Vierge à l’enfant (originellement à gauche du chœur)

Pietro da Cortona, Anges et instruments de la Passion (plafond) ; Extase de Filippo Neri, Vierge et Marina (droite)

Pier Leone Ghezzi, Vierge à l’enfant avec Filippo et Ignace + Miracle de Filippo pour le cardinal Vincenzo Maria Orsini

Chapelle privé de Filippo Neri

par Paolo Marucelli (1635), avec une intervention par Borromini (1639)

Cecco del Caravaggio, San Lorenzo

Cristoforo Roncalli, Filippo dans les catacombes

San Francisco a Ripa (Rome)

http://romapedia.blogspot.com/2019/01/st-francis-by-bank-of-river.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_San_Francesco_a_Ripa (presque vide)

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_di_San_Francesco_a_Ripa (plus complet)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:San_Francesco_a_Ripa_(Rome)

(Saint François sur les rives. Avec la tombe de Giorgio de Chirico, un des premiers talbeaux de Simon Vouet, une sculpture célèbre du Bernin, Salviati…)

X : zone de l’église de San Biagio et d’un monastère bénédictin.

XIII : Selon la tradition, saint François (1181-1226) a été l’invité du monastère.

1229 : le monastère devient la possession des frères Mineurs. Décoration de Pietro Cavallini détruites en 1682-9.

1535 : église restructurée par Baldassare Peruzzi.

1603 : chœur par Onorio Longhi.

1682-9 : Mattia De Rossi détruit les fresques de Cavallini et reconstruit la nef et la façade pour Innocent XI Odesclchi.

1847 : colonne de marbre de Carrare, trouvée en 1817 à Véies (avec 11 autres colonnes aujourd’hui au palais Wedekind) est placée devant l’église par Pie IX Mastai-Ferretti.

1873 et 1943 : le monastère est utilisé comme baraquement pour les Bersaglieri.

1D – chapelle de la Croix (Carlo Fontana)

Fra Angelo de Pietra, crucifix en bois

Domenico Guidi, Tombe du cardinal Michelangelo Ricci(1682) (image du buste)

Fra Emanuele da Como, Saints

2D – chapelle de Giovanni di Capestrano (Carlo Fontana)

Domenico Maria Muratori, Histoires de Giovanni di Capestrano (1725)

3D – chapelle de la sainte famille

Stefano Legnani, Sainte famille (1685)

Corps de Leontia

Giuseppe Passeri, fresques du mur, voûte, pendentifs

Transept droit – chapelle Pallavicini Rospigliosi (1710/25, Ludovico Rusconi Sassi)

Giuseppe Chiari, Pierre d’Alcantara et Pachal Baylon

Tommaso Chiari, ovals

Giuseppe Mazzuoli, monument funéraire de Stefano Pallavicini et de Lazzaro Pallavicini (1713-19), sur dessin de Nicola Michetti. Charité, Prudence (miroir et serpent). Autre tombe : Force, Espérance

Maître-autel (1746, Fra’ Secondo da Roma)

Fra’ Diego da Careri, Statue de saint François (1751)

Fra’ Secondo da Roma, Foi et Charité (1751)

Paris Nogari, Trinité et saints, en face du chœur de 1603

Transept gauche – chapelle Paluzzi Albertoni Altieri (1622/5, Giacomo Mola)

Bernini, Ludovica Albertoni (1671-4). Réalisée par le Bernin en compensation pour son frère Luigi, surpris dans la basilique Saint-Pierre en train de violer un garçon.

G.B. Gaulli, Baciccio, Vierge à l’enfant et Anne

Anonyme, fresques (Charité à un enfant), Anges musiciens (coupole) et Dieu (lanternon)

3G – chapelle de Saint Michele ou Mattei

(pilier : Ercole Ferrata, Tombe de Giulia Ricci Paravicini (1662))

Niccolo Menghini, Tombe (1635),

Lorenzo Ottoni, Tombe d’Orazio Mattei (1687) (buste)

Andrea Bolgi, Buste de Laura Frangipani (1637)

Marcello Sozzi, Miracles de san Carlo di Sezze (1882)

Corps de Charles de Sezze

2G – chapelle de l’Annonciation

Francesco Salviati, Annonciation (c.1534)

G.B. Ricci, fresques

Camillo Rusconi, Tombe de Giuseppe Paravicini (1695)

1G – Chapelle de l’Immaculée Conception

Marten de Vos ou Antoon Sallaert (cf bio), Immaculée Conception (1555)

Simon Vouet, Nativité de la Vierge (1620)

Antonio Mariani Della Cornia, Assomption de la Vierge

Les Sibylles des pendentifs de la voûte semblent être de Vouet…

Giovan Battista Ricci et Cristoforo Greppi, Sibylles (Lybie) Prophètes (Isaia, Jérémie), rois (David, Salomon), Evangélistes (Marc, Jean, Luc, Matthieu) Dieu le père et anges musiciens (1617-20), Nativité (droite?), Visitation, Couronnement (voûte)

Derrière 1G : tombe de Giorgio de Chirico. Corps transporté ici en 1992.

Autoportrait, Portrait de sa femme Isa, Montée ou descente au Calvaire avec François (son œuvre sacrée la plus importante)

Sacristie (1696-8)

dont le Cabinet des reliques.

Copie de Margheritone d’Arezzo, Portrait de François d’Assise (considéré comme son vrai portrait). L’original est au Vatican.

Pierre noire utilisée par François comme coussin.

+

à trouver

Tombe du duc Mario Mattei Orsini

Anonyme, Annonciation (volets) et saints (sacristie sûrement)

*

Santa Croce in Gerusalemme (Rome)

https://romapedia.blogspot.com/2013/09/basilica-of-holy-cross-in-jerusalem.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sainte-Croix-de-J%C3%A9rusalem

https://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_Santa_Croce_in_Gerusalemme (plus complet)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Santa_Croce_in_Gerusalemme_(Rome)

(basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, Rome)

Zone d’une villa impériale (230) avec amphithéâtres pour combats de gladiateurs.

IV : « palatium sessorianum » : résidence privée d’Hélène, mère de Constantin, qui a dû transformer en église le hall.

Devient une basilique, « eleniana » ou « sessoriana »

XII : sol cosmatesque (toujours en place)

1145 : Lucius II ajoute la tour.

1743-4 : modifications par Domenico Gregorini pour Benoît XIV Lambertini : atrium elliptique et façade.

Voûte de Corrado Giaquinto (1744) : « Vierge présente Hélène et Constantin à la Trinité ».

2D : Carlo Maratta, Bernard humilie l’antipape Victor IV devant Innocent II (1660-5)

3D : Raffaelo Vanni, Vision de la mère de Robert.

Presbytère : ciboire de Domenico Gregorini ; urnes des saints Cesareo et Anastasio.

Voûte : Corrado Giaquinto, Apparition de la Croix (1744)

Abside :

Sansovino, Tombe du cardinal Francis Quinones (1536)

Carlo Maderno, David (droit), Salomon (gauche), Anges

Anonyme, Monuement de Cardinal Carvajal (1523)

Corrado Giaquinto, Histoires de Moïse (1749-51) = fresques

Semi-dôme :

Antoniazzo Romano, Histoire de la vraie Croix + Christ bénissant entre 2 chérubins (1492)

= à partir de Voragine.

3G : Luigi Garzi, St Sylvestre et Constantin (1675)

1G : Giuseppe Passeri, Incrédulité de Thomas (1675)

Chapelle de sainte Hélène : interdite aux femmes à part une fois par an (le 20 mars)

Mosaïque refaite (c..1484) à partir de l’original de 435-55. Baldassare Peruzzi (peut-être Melozzo da Forli?)

Statue de Sainte Hélène, transformée à partir d’une Junon d’Ostie.

Niccolo Circignani, fresques.

Sous le sol, de la terre du Mont du Calvaire de Jérusalem.

Chapelle grégorienne : 1520, autel avec des reliefs « pietà » du début du XVIIe.

Chapelle des reliques : 1930, Florestano Di Fausto (1890-1965)

Giuseppe Valadier : reliquairei contenants les plus précieuses reliques catholiques :

– 3 petits bouts de la Croix de Jésus ; un ongle ; une partie de l’écriteau INRI (au carbone-14 en 2002, daté du XIe siècle) ; éponge avec vinaigre ; 2 épines de la couronne d’épines ; fragments de la grotte de Béthléhem, du Saint-Sépulcre et de la colonne de la flagellation ; un doigt de Thomas ; un bout de la croix d’un des deux voleurs ; un clou (?)

Musée

fresques de 1150 de la nef centrale

une Crucifixion giottesque

2 statuettes Pierre et Paul du XIV

Parchemins et meubles.

Couvent : fondé en 980 par Benoît VII ; élargi par Melchiorre Passalaqua (1756-60)

Bibliothèque sessoriana : 1724, Sebastiano Cipriani

Giovanni Paolo Pannini, voûte (1724-7)

Carlo Marchionni, Monument de Benoît XIV (1743)

Santa Maria in Trivio

http://romapedia.blogspot.com/2019/04/st-mary-in-trivio.html

https://it.wikipedia.org/wiki/Chiesa_di_Santa_Maria_in_Trivio

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Santa_Maria_in_Trivio (notice wiki la plus complète)

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Santa_Maria_in_Trivio_(Rome)

(près de la fontaine de Trevi)

Confiée à la congrégation des Missionnaires du Précieux-Sang (dont le fondateur, Gaspard del Bufalo, est inhumé ici).

VIe : construite par Bélisaire (général byzantin) pour s’amender d’avoir déposer le pape Sylvère, après avoir libéré Rome en 537 (guerre contre les Goths).

Appelée alors Santa Maria in Xenodochio (Sainte-Marie-du-Synode), pour sa proximité avec l’hospice que Bélisaire aurait fondé.

Une plaque du XIIe siècle le rappelle.

XIV : adopte son nom actuel.

1573-5 : reconstruite par Giacomo Del Duca (assistant de Michel-Ange), avec façade.

Intérieur

Antonio Gherardi (1669-70), plafond spectaculaire : Circoncision ; Présentation au Temple ; Assomption.

Pinacles : Vie de la Vierge. Lunettes : Angels.

Arc triomphal, Triomphe de la croix

Avec l’aide de Giacinto Calandrucci.

« Dans un schéma compositionnel volontairement archaïque, Gherardi donne vie, à travers de nombreuses références culturelles, à une synthèse picturale complexe dans laquelle il mêle la culture lombarde, en particulier l’art de Michelangelo Merisi da Caravaggio filtré à travers l’interprétation de Mattia Preti, l’art des premiers maîtres, Pier Francesco Mola et Pietro da Cortona, l’étude du grand style de la peinture vénitienne du XVIe siècle et celle bolonaise du XVIIe siècle ; à cela il ajoute son intérêt pour l’œuvre de Giuseppe Coli et Filippo Gherardi, élèves de Pietro da Cortona et responsables, en 1665, de la décoration du plafond de la bibliothèque de S. Giorgio Maggiore à Venise » (Ivana Corsetti – Dizionario Biografico degli Italiani Treccani)

1D

Plaque lapidaire qui rappelle la concession de l’église aux camilliens et une visite de Jean XXIII en 1963.

2D – chapelle de Notre-Dame-du-plus-précieux-sang et des missions

Pompeo Batoni (?), copie du tableau original (musée d’Albano).

Giovanni Francesco Grimaldi, 7 peintures sur l’Histoire du Christ et de la Vierge Marie

3D – chapelle du Crucifix

Venise XVI, Crucifix en bois peint

Giovanni Francesco Grimaldi, 5 peintures sur la Passion du Christ

4D – chapelle de Santa Maria de Mattia

Anonyme XX, Santa Maria de Mattia

Giovanni Francesco Grimaldi, Crucifixion avec Marie, Jean, Marie-Madeleine

Maître autel

Anonyme XV, Vierge à l’enfant + couronne dorée offerte par le chapitre de Saint-Pierre en 1677

Presbytère

Porte : fresques sur le pape Liberius (droite), le pape Anaclet (gauche) (3ème pape, après Pierre et Linus.

4G

Cosimo Piazza (frère capucin du XVI), Martyre de Anaclet (ou Clet)

3G – autel de saint Gaspadr del Bufalo

Urne avec les reliques de Gaspard del Bufalo (fondateur de la fondation du Précieux-Sang)

Guido Francisi, Saint Gaspard en gloire (1939)

Aurelio Mistruzzi, Statue de Gaspard allongé

2G

Luigi Scaramuccia, Marie-Madeleine reçoit la communion des anges

1G

Autrefois, une porte menait au cloître du couvent.

Plaque commémorant la consécration de l’église le jour de l’Annonciation 1625.

Plaque rappelant la translation des cendres du vénérable Jean Merlini (1795-1873) qui dirige la congrégation après la mort de Gaspard del Bufalo.

Sacristie

Antonio Gherardi, Saint Camille soigne un membre malade de la famille Crescenzi (anti-chambre)

Bartolomeo Morelli, Triomphe de la Croix (1674)

Jardin

Arbre sous lequel aimait se retirer san Filippo Neri.

*

Santa Maria in Trastevere (Rome)

https://romapedia.blogspot.com/2013/09/basilica-of-st-mary-in-trastevere.html

https://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_Santa_Maria_in_Trastevere

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sainte-Marie-du-Trastevere

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Santa_Maria_in_Trastevere_(Rome)

Peut-être la première église de Rome officiellement ouverte (dès la fin du IIe siècle?).

220 : fondation par le pape saint Callixte (201-222). En 38 av. J.-C., éruption d’un liquide interprété par la communauté juive comme l’avènement du Messie. Construite au IIIe sur une zone de rassemblement d’anciens militaires (milites emeriti).

IV : reconstruite par Jules I (337-352).

Saint Damasus (366-384) la décrit en tant que basilique. Ses partisans ont tué 137 partisans d’Ursino, l’évêque en titre de l’église.

VIII : modifiée. Mentionnée comme Sancta Maria Transtiberis.

847 : tremblement de terre. Est rénovée par Benoît III.

1138-48 : reconstruite par Innocent II Papareschi avec les restes des thermes de Caracalla (colonnes) + restes du temple d’Isis du champ de Mars (images d’Isis présentes).

Campanile.

1580-5 : chapelles latérales par Martino Longhi l’Ancien

1702 : porche par Carlo Fontana, pour Clément XI Albani

1866-77 : restauration par Virginio Vespignani pour Pie IX Mastai-Ferretti, qui met à jour la façade supérieure.

Façade

Mosaïque XIII-XIV, Vierge en trône avec 2 donateurs et femmes. Peut-être Parabole des Vierges folles et des Vierges sages (les dix Vierges)

Silverio Capparoni, Fresques à demi effacées (XIX)

4 statues de papes sur la balustrade du portique (de gauche à droite) :

Jean-Baptiste Théodon, Calixte

Michel Maille, Cornelius

Lorenzo Ottoni, Julius

Vincenzo Felici, Calepodius

Atrium/portique (photos)

Colonnes de granite égyptien

Fragments de sarcophages des catacombes et inscriptions, dont :

Tombe de Cocceius Ambrosius et sa famille(CIL VI 8546): esclave affranchi de l’époque impériale qui prétend n’avoir jamais eu de dispute avec son épouse pendant 45 ans et 11 jours.

Lion du portique.

La porte a été utilisée à partir de 1625 pour remplacer la Porte Sainte de Saint Paul, après des innondations.

Nef

Sol cosmatesque, entièrement refait par Virginio Vespignani

Le Dominiquin, plafond (rare œuvre architecturale) + Assomption (1617) octogonale au centre.

22 colonnes < temple d’Isis

« Dans une sorte de purisme néoclassique, le linteau sur colonnes ioniques réapparaît, une expérience déjà faite dans des édifices de petites dimensions comme S. Crisogono et qui sera reprise à S. Laurent-hors-les-Murs. Dans tous les édifices cités ci-dessus réapparaît l’entrée à porche et surtout les mosaïques de l’abside et de la façade, et, au sol, les magnifiques sols en marbre. Rien ne rappelle l’architecture du Nord, toutes les masses, murs, voûtes, ornements sculptés : ici on utilise les traditionnelles pierres polychromes et on ne connaît pas les fresques et les vitraux qui animent les sanctuaires ailleurs » (André Chastel)

16 saints entre les fenêtres, dont :

Cesare Fracassini, sainte Françoise Romaine (à droite)

Francesco Grandi, Apollonia

Silverio Capparoni, Biagio

Enrico Chiari, Grégoire

Giuseppe Sereni, Dalmatien (à gauche)

Luigi Fontana, Rufina

Cesare Mariani, Bridget

Arc triomphal

Francesco Coghetti, Vierge à l’enfant avec 4 anges, Noah et Moïse

Tabernacle : Mino da Fiesole, Oleo Sancta (XV)

Contre-façade

Antonio Moroni, dessinées p ar Francesco Grandi, fenêtres peintes : Julius, Calixte, Cornelius.

1D – chapelle de sainte Françoise Romaine

Son vrai nom était Francesca Bussa de’ Leoni (1384/1440), née dans une famille noble de Rome près de la place Navone. Elle est venue vivre à Trastevere à l’âge de 12 ans après son mariage avec un membre de la famille noble Ponziani qui s’est enrichi en travaillant comme boucher.

Chapelle de Giacomo Onorato Recalcati (dessin et exécution), terminée par Francesco Ferrari (1721-7)

Giacomo Zoboli, Communion de Françoise Romaine

Francesco Ferrari, très étrange Monument pour la famille Bussi et Buste de l’archéologue G.B. De Rossi avec visage de pierre noire et yeux. Artiste actif à Ferrare (1634-1708) qui prouve la permanence du goût de Ferrare pour la bizarrerie, même après la Dévolution.

2D – Chapelle de la Nativité (1739, Filippo Raguzzini)

Etienne Parrocel, Nativité (1739)

3D – Chapelle de Notre-Dame-des-Douleurs (1625, pour le cardinal Francesco Cornaro)

XV, croix en bois

école du Bernin, Tête de Notre-Dame-des-Douleurs (bois polychrome)

4D – chapelle de saint Pierre (Martino Longhi l’Ancien?)

Rinaldo Rinaldi, Cénotaphe de Francesco Longhi

Après le 4ème chapelle

Francesco Ceroti, Cénotaphe du cardinal Marcellino Corradini (1745), avec buste de Filippo Della Valle

« Niche avec poids et chaînes, traditionnellement liée au supplice des martyrs ; on pense qu’un poids est celui qui a été attaché au cou de Saint Calixte pour le noyer dans le puits existant encore dans le jardin du couvent voisin portant le même nom du saint » (D.Macchi)

Transept droit

Andrea Sansovino ou Michelangelo Senese (1524), Cénotaphe du cardinal Francesco Armellini Medici (cardinal mort d’un arrêt cardiaque pendant le sac de Rome : article wiki)

Chapelle du chœur d’hiver (1625, Dominiquin : image, une autre œuvre architecturale de l’artiste)

les putti peints sont du Dominiquin.

Perin del Vaga, Madone de Strada Cupa (en rapport à une rue du Janicule)

Carlo Maratti, Fuite en Egypte (gauche)

Antonio Carracci (?), Jean-Baptiste

Paris Nogari, Colombe de l’Esprit

Presbytère

Virginio Vespignani, Ciboire

Atelier de Vassalletto, Candélabre pascal (XIII)

Abside (photos)

Mosaïques (c.1144) : célèbrent la fin du schisme de 1138.

Christ en trône avec Vierge qu’il embrasse

Pierre, Cornelius, Julius, Calepodius (à droite)

– Calixte, Laurent, Innocent II (à gauche)

Arc : Jérémie et Isaïe, symboles des Evangélistes, 7 chandeliers de l’Apocalypse

Entre les fenêtres, mosaïques « histoires de la Vierge »

Nativité de Marie ; Annonciation ; Naissance de Jésus (avec une représentation de la taberna meritoria sur l’éruption) ; Adoration des Mages ; Présentation de Jésus au Temple ; Mort de Marie.

Centre :

Pietro Cavallini,Vierge à l’enfant avec Pierre, Paul, et le cardinal Bertoldo Stefaneschi (1291), commande de Bertoldo Stefaneschi, frère du cardinal Jacopo Stefaneschi, qui commanda le célèbre triptyque de Giotto (pinacothèque du Vatican).

« Comparées aux figures de Jacopo Torriti à Santa Maria in Trastevere, celles de Cavallini, bien que tout aussi denses et pleines, sont couvertes de draperies plus douces et plus lourdes et se déplacent de manière dramatique dans un espace réaliste bien que limité, suggéré par le fait que l’action se déroule en diagonale, en profondeur, et que les scènes paysagères et architecturales semblent pénétrer le fond doré. Alors que Torriti ne fait que suggérer la réalité, Cavallini la rend crédible ; cependant ses scènes aussi, comme celles de Torriti, trouvent des parallèles et peut-être même des modèles dans l’art raffiné qui a émergé depuis quelque temps dans certains des principaux centres byzantins » (Richard Krautheimer)

« Le style romain classique a atteint un nouveau sommet de calme courtois ; il est interprété à travers l’exaltation des tons de couleur frappants et de la vibration chromatique. Une nouvelle preuve est l’émergence douce des figures plastiques et l’attention au sens de la profondeur qui en résulte » (Carlo Bertelli, Giuliano Briganti, Antonio Giuliano)

Agostino Ciampelli, Anges avec les symboles des mystères de Marie (1600), fresques pour le cardinal Alessandro de’ Medici.

Chapelle Altemps (1584-5, pour le cardinal Marco Sittico Altemps, neveu de Pie IV Medici)

Pompeo Dell’Abate, stucs, dorés par Giovanni Capitio et Giovanni Antonio da Varese.

VI/VII, Vierge de Clémence : icône peinte en encaustique sur lin monté sur bois de cyprès. Considérée comme « acherotipa » (qui n’est pas faite de main humaine). Aurait sauvé Rome de la famine causée par la sécheresse de 1659.

Pasquale Cati, fresques Session du concile de Trente (droit), Approbation des actes du concile (droit) « Les représentations à fresque de Pasquale Cati ont été réalisées selon le schéma des peintures cérémonielles de Zuccari et sont agréables dans leur coloris. Le plafond, très harmonieux dans l’effet décoratif d’ensemble, a une disposition similaire à celle de la chapelle Mattei de Taddeo Zuccari, et les scènes individuelles de la vie de Marie renvoient également au même modèle en ce qui concerne la composition. Le double portrait de Pie IV et du cardinal Altemps au-dessus de l’autel est tout à fait original » (Hermann Voss)

Transept gauche

Magister Paulus, Tombe du cardinal Pietro Stefaneschi (1417)

Vasoldo, Tombe de Robert Altemps (1586) avec les statues (seules les statues de Vasoldo?)

Sacristie (reconstruite en 1483, par Francesco Carlo Bizzaccheri)

Dans le vestibule, 2 fragments de mosaïques romaines de Palestrina (-I)

XVI, Vierge avec saint Roch et Sébastien

5G – Chapelle Avila (1680, Antonio Gherardi, pour Pietro Paolo Avila)

Remarquable architecture inspirée de Borromini.

Antonio Gherardi, Jérôme (1686)

« Antonio Gherardi fut parmi les premiers à rechercher une synthèse entre la vision spatiale de Borromini et le goût du Bernin pour le spectacle total. La lanterne soutenue par des anges, qui développe un thème du Bernin, se double d’une recherche d’unités spatiales placées les unes dans les autres grâce à la lumière indirecte » (Antonio Portoghesi)

4G – chapelle du Sacré-Cœur de Jésus

Francesco Gagliardi, Sacré-Cœur

Entre 4 et 3

Virginio Vespignani, Tombe d’Innocent II Papareschi (1130-43) (1869)

3G – Chapelle de saint François

Restaurée par Pietro Camporese, qui a également conçu la balustrade en pavonazzetto.

Ferraù Fenzone, François recevant les stigmates (1590-1) et peintures de la voûte (Dieu, anges musiciens, autres anges, ecce homo sous l’arc, lunette avec intercession des saints franciscains, pinacles avec Jérôme, Grégoire, Augustin, Ambroise)

2G – chapelle de l’amour divin

Copie de 1956 de la Madonna del Divino Amore de Castel di Leva

1G – Baptistère (1741, Filippo Raguzzini)

En 1920, découverte de restes d’une maison romaine avec des fresques.

+

Vierge à l’enfant (1452)

Monument du cardinal d’Alençon (1397), et Martyre de Palma le Jeune

Baptême du Christ (haut-relief fin XVII)

*

San Bartolomeo all’Isola (Rome)

(Basilique de saint Bartélemy)

http://romapedia.blogspot.com/2018/05/st-bartholomew-on-island.html

https://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_San_Bartolomeo_all%27Isola

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:San_Bartolomeo_all%27Isola_(Rome)

Place

Ignazio Jacometti, colonne avec Barthélemy, Paulinus de Nola, François d’Assise et Jean (1869), pour Pie IX Mastai-Ferretti, à la place de la colonne détruite en 1867 par un accident de charrette. Tous les saints représentés ont un lien avec l’île.

998 : construction de la basilique par l’empereur Othon III, sur les ruines du temple d’Esculape. Dédiée à saint Adalbert, évêque de Prague, martyrisé. Othon avait demandé le corps à la ville de Bénévent (Campanie), mais la ville envoya le corps de Paulinus de Nola, voulant conserver celui de Barthélemy. Othon conquit Bénévent et ramena de force le corps à Rome. L’église portait alors le nom des 3 saints.

1180 : l’église change de nom pour son nom actuel.

1113 : restaurée. Nouveau campanile, par Paschal II.

1557 : détruite par une inondation.

1583-5 : reconstruite sans doute par Martino Longhi l’Ancien.

1623-4 : rénovée par Orazio Torriani.

1739-1852-1973-6 : rénovations.

1981 : vol des restes du saint, retrouvés en 1985, dans une coupelle encore exposée.

2002 : l’église est dédiée aux martyres du XXe et XXIe siècles. Les 6 chapelles latérales sont dédiées aux martyres selon 4 zones géographiques (Afrique, Espagne-Mexique, Amérique latine, Asie-Océanie-Moyen-Orient) + 2 chapelles contre les Communistes et les Nazis.

Façade : Orazio Torriani ou Martino Longhi le Jeune, fils d’Oronio Longhi et petit-fils de Martino Longhi l’Ancien.

Plafond

Bonaventura Loffredo, Peintures (XIX) (Vierge et 2 anges ; Prêche ; Stigmates de François)

Nef

Colonnes sans doute du temple d’Esculape.

3 fragments du sol cosmatesque du XIIe (image)

Nicolo di Pietro Angelo ou Vassalletto, puits, à partir du tambour de l’ancienne colonne avec les figures de Saviour, Othon III, Adalbert, Barthélemy.

Lions stylophore

Maître autel (image)

Francesco Manno, fresques de l’abside et Martyre de Barthélemy (XIX)

Reliques de Barthélemy (écorché vif) dans un ancien bassin de porphyre.

Fresque du XII, Vierge à l’enfant avec saints (retrouvée vers 2000)

Inconnu 2002, Icône des martyres du XXe siècle

Chapelle X

Anonyme, François et l’enfant Jésus

Chapelle X

Anonyme XIX, Apôtre (?) et enfant Jésus

Chapelle X

Anonyme, Crucifixion

Chapelle Orsini (à droite du maître autel)

Dans le mur à gauche, « le boulet de canon miraculeux » (avec plaque) tiré par les Français en 1849, mais qui n’a causé aucuns dommages.

Presbytère

Anonyme, Vierge et saints

Chapelle dell’Addolorata (à côté de l’église)

Accueille la Confraternità dei Sacconi Rossi, qui enterrent les noyés, les tués par les voleurs. Cimetière souterrain avec une décoration de squelettes (comme chez les Capucins de Via Veneto).

San Crisogono

http://romapedia.blogspot.com/2018/12/st-chrysogonus.html

https://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_San_Crisogono

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:San_Crisogono_(Rome)

Basilique. Église nationale corse.

Ce n’est pas l’unique église au monde dédiée à Chrysogone (martyre d’Aquileia en 303), contrairement à ce qu’on prétend : une église de Zadar (où on aurait ramené son corps), consacrée en 1175, porte son nom.

V : basilique sous nom de Titulus Chrysogoni sur les restes d’une bâtisse de l’époque impériale.

VIII : agrandie par Grégoire III

1123-9 : reconstruit par le cardinal Giovanni da Crema.

1124 : campanile roman, avec coupole pyramidale à plan carré.

1127 : autel principal.

1620-6 : restaurée entièrement par G.B. Soria pour le cardinal Scipione Caffarelli Borghese, neveu de Paul V. Notamment façade baroque, avec pronaos à 4 colonnes toscanes avec une corniche surmontée de sculptures d’aigles et de paniers de fleurs.

1863-6 : dernières rénovations.

Plan de basilique simple à 3 nefs séparées par des colonnes ioniques lisses.

22 colonnes de granite, parmi les plus grosses et les plus précieuses de Rome.

Façade et campanile : image

Plafond et sol : en bois, à caissons, baroque, qui reflète le sol cosmatesque, un des mieux préservés de Rome.

Guerchin : Triomphe de Chrysogone, copie de l’original volé/acheté en 1808, maintenant à la Stafford House/Lancaster House à Londres.

Gauche de l’entrée

Carlo Marchionni, avec statues de Pietro Bracci, Monument du cardinal Giovanni Jacopo Millo

Nef droite

Giovanni Mannozzi (dit da S. Giovanni), 3 archanges

Paolo Guidotti, 10 saints dont Baptiste et catherine, Sainte Françoise de Rome et Crucifixion

Chapelle du saint Sacrament (fond de la nef droite)

Peut-être du Bernin (1641)

Ludovico Gimignani (le fils), Ange gardien, recouvert par une peinture du XVIIIe ou XIXe siècle.

Giacinto Gimignani (le père), Trinité et anges (voûte)

Giuseppe Mazzuoli, Monuments de Monseigneur Gaudenzio Poli et du cardinal Fausto Poli (1680), avec bustes de Giuseppe Mazzuoli.

Abside et autel

Pietro Cavallini (?), Vierge à l’enfant avec Jean et Chrysogone (c.1290)

G.B. Soria, ciboire avec 4 colonnes d’albâtre de la basilique du V

Reliques de Chrysogone : une main et sa calotte.

Pierre déposée par le cardinal sarde Benedetto Cao en 1068, en mémoire des ancêtres. En 1333, ses descendants (Quintilio et Annibale) mirent un monument avec les emblèmes de la famille. En 1501, un autre descendant, Francesco Cao, camériste d’Alexandre VI, déposa une autre pierre en mémoire de ses prédécesseurs.

Transept gauche

Giuseppe Migliorini, orgue (1938)

Nef gauche

Corps embaumé de la bienheureuse Anna Maria Gaigi (1769-1837). Née à Sienne, à Rome dès 6 ans, serveuse avec des pouvoirs prophétiques qui lui ont fait annoncer des milliers d’événements historiques ! Elle prétendait voir un mystérieux orbe solaire devant et au-dessus d’elle.

Presbytère

Cavalier d’Arpin, Sainte Vierge

Vestiges paléochrétiens

Fresques du XIe, avec l’histoire de Benoît et Sylvestre (droite), clipei et médaillons avec saints et martyrs.

Benoît guérit le lépreux, Sylvestre capture le dragon, Saint Pantaleone guérit l’aveugle, Saint Placide sauvé.

(« Les vestiges de la période classique découverts lors de l’investigation de la basilique inférieure Saint-Chrysogone permettent de reconstituer l’ancien niveau de la rue romaine, de près de 6 m. en dessous du niveau actuel, et documentent la transformation d’une (ou plusieurs ?) domus en titulus, salle de culte chrétien semblable à une « paroisse » avant la lettre, qui, depuis le début du Ve siècle après J.-C., a pris la forme de la basilique, avec une nef et un déambulatoire extérieur (narthex). La maison romaine – entièrement réalisée en briques – représente près des 2/3 du volume de la basilique. Pour le construire, on a ajouté l’avant du narthex à l’est, et les murs ont été prolongés vers l’ouest – en ‘opus listatum’ avec une alternance de briques et de tuf – pour construire le presbytère et l’abside », Flavia Frauzel – www. trasecoli.it)

+

omoplate de Jean de Matha

Anonyme, Lutte contre les infidèles

XVII, San Carlo Borromeo

XVII, 3 saints moines

XVIII, 3 saints

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San Silvestro al Quirinale (Rome)

L’église San Silvestro al Quirinale se situe via XXIV Maggio, entre le largo Magnanapoli et la place du Quirinal (où l’on trouve le palais présidentiel et les Scuderie, salle d’exposition), non loin de Sant’Andrea al Quirinale.

Elle a été construite sur l’emplacement du temple de Semo Sanctus Dius Fidius.

1030 : date de la première mention.

Au Moyen Âge, on la nomme également San Silvestro in Caballo (en raison du célèbre groupe des Dioscures sur la place du Quirinal, toute proche), ou encore San Silvestro in Arcioni et San Silvestro in Biberatica.

1507 : par la bulle Cum nuper, est concédée aux Dominicains de la congrégation de San Marco di Firenze, sous la direction de Fra’ Mariano Fetti.

1524-7 : reconstruite par Clément VII (le rappelle une inscription lapidaire de l’ancienne façade, visible dans l’escalier qui mène à l’église).

1540 : concédée au cardinal Ascanio Sforza di Santa Fiora.

1555 : concédée par Paolo IV (1555-9) aux théatins (Chierici Regolari Teatini) qui décident de rénover la décoration et de restructurer le presbytère.

Milieu XVI : on dit que se réunissaient ici certains intellectuels pour parler d’une réforme interne de l’Église, dont Lancellotto Politi, Michel-Ange, Vittoria Colonna…

1798 : occupation française, les Théatins sont chassés.

1801 : concédée par Pie VII (1800-23) à la congrégation de la Compagnia della Fede, fondée par Niccolò Paccanari.

1801-4 : restauration due à l’archiduchesse Marianna d’Austria, protectrice de la congrégation. On aperçoit ses armoiries, et celles de Pie VII, au plafond.

1814 : confiée aux pères de la Missione di San Vincenzo de’ Paoli.

1873-7 : travaux d’élargissement de la via XXIV Maggio, sous la direction d’Andrea Busiri Vici (1818-1911) : la façade et les deux premières chapelles sont détruites. Certaines œuvres sont déplacées ailleurs dans l’église.

Façade (1873-7, Andrea Busiri Vici). La façade actuelle est purement décorative (la porte est feinte) : l’église se trouve à environ 9 mètres au-dessus du niveau du trottoir.

Plan de l’église :

Croix latine, avec nef unique, deux petites chapelles rectangulaires de chaque côté.

Le transept se prolonge à gauche par une chapelle à plan octogonal et à coupole.

Espace liturgique particulièrement profond (presque autant que la nef – 6/7).

Les murs sont recouverts de marbre polychrome.

Stefano Pozzi (1699-1768, peintre rococo romain, élève de Pompeo Batoni influencé par Sebastiano Ricci), peintures ovales (1736 ; 2 sur la contre-façades et 4 dans la nef) représentant, pour ceux de la nef, les saints François, Longin, Jean-Baptiste, Filippo Neri. Ces ovales alternent avec les fenêtres.

Contre-façade

File:Roma - Chiesa di San Silvestro al Quirinale - 2023-09-27 18-39-36 001.JPG
(nef et contre-façade, photo Wikimedia)

Giovanni Battista Della Porta (1542-97), Tombe du cardinal Federico Cornaro (1591). De ce même sculpteur, il faut aller voir à l’église Santa Pudenziana (entre via Cavour, au niveau de Santa Maria Maggiore, et le palais du Viminal, qui abrite le ministère de l’Intérieur), le groupe du Christ donnant les clés du Paradis à saint Pierre (1592), au fond à gauche (dans un espace mal défini, actuellement complètement abandonné).

File:S Silvestro al Quirinale Epitaffio del Cardinale Federico Cornaro (1531-1590).jpg
Giovanni Battista Della Porta (1542-97), Tombe du cardinal Federico Cornaro (1591)

Anonyme, Tombe de Prospero Farinacci

Anonyme, Baptême du Christ (haut-relief en stuc)

Plafond de l’époque de Pie V (1566-1572), de bois et à caissons, doré et peint. Financé par un certain M.A. Florenzi. On l’attribue à un ébéniste français (originaire de Troyes, entré dans le cercle de Michel-Ange) du nom de Flaminio Boulanger (dont le musée national de la Renaissance conserve un « cabinet Farnèse »).

1G – Chapelle de Fra’ Mariano, puis Sannesio (dont on relève certains emblèmes : monts, étoile, chien).

Plan rectangulaire avec voûte en berceau. Dédiée auparavant à la Vierge et ensuite à Catherine de Sienne.

Au sol, fragments d’un pavage en carreaux de terre cuite vernissée qu’on prête, à cause de cette technique, à Luca della Robbia (1525-7). Il rappelle celui des stanze de Raphaël au Vatican.

Anonyme romain de la fin du XVIe, Couronnement de la Vierge avec saint Michel, saint Jean l’Evangéliste, Marie-Madeleine et sainte Catherine d’Alexandrie (autel).

Polidoro da Caravaggio (1499-1543), assisté de Maturino da Firenze (1490-1528), Histoires de Madeleine (droite) et Histoires de Catherine (gauche).

Ce sont les premiers paysages intégrés à une décoration d’église romaine à la Renaissance (1525). Ils présentent une composition novatrice et une interprétation passionnelle et dramatique des ruines romaines antiques.

On prête les saintes Madeleine (ou Marie de Béthanie) et Catherine soit à Polidoro et Maturino da Firenze, soit à Baldassare Peruzzi (1481-1536). Le traitement des robes gonflées de sainte Madeleine et de sainte Catherine témoigne de l’influence de Perino del Vaga et de Rosso Fiorentino, présents à Rome en 1524, ainsi que du Parmesan. La statue de Léa du tombeau de Jules II de Michel-Ange s’inspire de la Madeleine.

Frise monochrome des murs avec des paires de Putti qui sont en fait des Erotes, figures funéraires, puisque Mariano Fetti, le commanditaire, voulait s’y faire enterrer.

Mariano Fetti était un personnage modeste mais proche des papes Médicis Léon X et Clément VII. Ancien barbier et bouffon de Laurent le Magnifique, il entra chez les Dominicains après la mort de ce dernier et obtint que l’église San Silvestro al Quirinale soit confiée à cet ordre. Cette commande constitue la première œuvre à caractère religieux de Polidoro da Caravaggio.

Hermann Voss : « Extérieurement, leurs couleurs sont épurées, monochromes, presque comme la façade du Palazzo Milesi, et, à l’instar des dessins de l’artiste, leurs traits sont doux et leur effet pictural est saisissant. Mais leur véritable importance réside dans le fait qu’ils associent avec succès d’immenses parcs paysagers et des bâtiments de style antique. Il est étonnant de trouver, à une époque aussi reculée, une représentation de paysages héroïques qui anticipe l’essence même de l’évolution artistique jusqu’à Gaspard Dughet et Claude Lorrain. Seul un contemporain de Raphaël, proche de lui par l’esprit, aurait pu réussir cette grande innovation, complétant le style redécouvert par l’histoire. »

Cette œuvre constitue ainsi un jalon majeur dans l’histoire du paysage peint, annonçant les grandes évolutions stylistiques qui marqueront l’art occidental aux siècles suivants.

Voûte (1604-5) : projet d’Onorio Longhi (1568-1619), architecte et poète, bagarreur, ami du Caravage et d’Orazio Gentileschi. Les fresques semblent toutes du cavalier d’Arpin, Histoire d’Etienne : saint Etienne en gloire (ovale central), son martyre (à droite), sa prédication à gauche.

2G – chapelle Ghislieri (ou « del Preseppe », c’est-à-dire de la crèche)

Plan rectangulaire avec voûte en berceau. Avant 1575, appartenait aux Orsini, acquise par Giuseppe Ghislieri vers 1640.

Marcello Venusti (1510-1579), Nativité (vers 1575). On trouvera d’autres peintures de ce peintre attachant un peu partout à Rome (Sant’Agostino, Santa Catarina ai Funari, Santa Maria-sopra-Minerva…).

Jacopo Zucchi (v.1542-v.1596), Circoncision (droite), Adoration des Mages (gauche) (c.1575). Zucchi a été formé par Giorgio Vasari, dont il est devenu le principal collaborateur.

Sur la voûte, fresques de Raffaellino da Reggio,Saint Esprit et anges (centre), Rêve de Joseph (droite), Massacre des innocents (gauche) (c.1575). David et Isaiah sous l’arc.

Transept droit – chapelle des saints Théatins / dei Santi Teatini

Plan rectangulaire, voûte en croix décorée de monochromes. Dédicace du XVIIe.

Antonino Barbalonga (1600-1649, né et mort à Messine, de famille noble, venu à Rome se former auprès du Dominiquin), Catehan Thiene et Andrea Avellino (1630) (autel)

Pietro Angeletti (actif 1758-1786, qui a peint notamment l’Apollon et Daphné à la villa Borghèse au-dessus du célèbre groupe du Bernin en 1780-5), Le bienheureux cardinal Paolo Burali console Pie V malade (gauche), Le bienheureux Giovanni Marinoni théatin devant Paul IV refuse la charge d’archevêque de Naples (droit). Commande du père Vezzosi de 1782.

1D – chapelle di San Silvestro (anciennement Santa Spirito)

Plan rectangulaire avec voûte en berceau.

Avanzino Nucci (1552-1629), Sylvestre baptise Constantin (autel, c.1610). Vient de la première chapelle détruite. Père éternel (centre). Docteurs de l’Église : Jérôme, Ambroise, Grégoire le Grand, Augustin.

Giacomo (?) Beltrami (peintre par ailleurs inconnu, mais les peintures sont signées et datées), Sylvestre à la cour de Constantin (droite), Les messagers de Constantin invitent Sylvestre à se rendre chez l’empereur (gauche) (1868)

2D – chapelle de Notre-Dame de la chaîne / Madonna della catena

Plan rectangulaire avec voûte en berceau.

Concédée à M.A. Florenzi.

Giacinto Gimignani (1606-1681, formé par Jacopo Ligozzi, puis dans l’atlier de Pietro da Cortona), Alessandrino adore Marie (1646) avec l’insertion de ND de la chaîne (XIII, école romaine)

Anonyme romain XVI, Cécile (droite), Catherine d’Alexandrie (gauche)

Cesare Nebbia (1536-1614), Naissance de la Vierge (droite) ; Présentation au temple (gauche) ; Pentecôte (voûte, centre), Annonciation (voûte, à gauche) ; Madeleine, Cécile, Agathe, Agnès (sous l’arc).

Transept gauche – chapelle Bandini (1580/5 – Ottaviano Mascherino)

Scipione Pulzone (1544-1598), Assomption (1585). Sur ardoise.

Dominiquin (1581-1641), pinacles : David, Judith, Esther, Salomon (1628)

Alessandro Algardi, dit L’Algarde (1598-1654),Madeleine, Jean (1628)

Francesco Mochi (1580-1654), Joseph, Marthe(c’est une attribution). Une autre Marthe de lui se trouve à l’église Santa Maria della Valle.

Giuliano Finelli (1601-1653), Tombe du cardinal Ottavio Bandini (gauche)

Anonyme (ou Finelli?), Tombe de Pier Antonio Bandini et de sa femme Cassandra (droite)

Presbytère

Les frères Giovanni (mort en 1601) et Cherubino Alberti (1553-1615), voûte décorée d’architectures feintes. Ils ont vu Mantegna. Préfigure les ouvertures célestes baroques. Anges avec palmes et armoiries de Pie V et Clément VIII. Fresques achevées par Matteo Zaccolini et Giuseppe Agellio.

Lazzaro Baldi (1624-1703, élève de Da Cortona), Saint Gaëtan reçoit le lait de Marie (gauche)

Biagio Betti (1535-1615), Dispute de Jésus (droit). Betti, formé par Daniele da Volterra, est devenu frère théatin en 1557. On dit que Clément VIII aimait beaucoup ce tableau.

Chœur

Stalles du XVIIe.

Aux pinacles, les prophètes Isaiah et Jérémie, les 4 évangélistes.

Lunette du fond

G. Agellio et M. Zaccolini, Constantin envoie chercher saint Sylvestre sur le mont Soracte (1602-4).

Anonyme XVIIIe romain, Saint Vincent de Paul

Anonyme XVIIIe romain, Saint Paul (droite), Saint Pierre (gauche)

Mur droit

Anonyme XVIIIe, Sainte Catherine de Sienne

Anonyme XVIIIe, Saint Joseph avec l’Enfant

Anonyme XVIIe, Saint Sébastien

Mur gauche

Anonyme XVIIIe, Saint Bartolomé

Anonyme XVIIIe, Marie-Madeleine

Anonyme XVIIIe, Saint Jean-Baptiste

Sacristie

Stalles de bois et armoires du XVIIe, d’ateliers locaux.

Anonyme XVIe, Adoration des mages

Anonyme XVe (?), Terre cuite Vierge à l’Enfant

Image avec les deux

Cette notice a été réalisée principalement à partir de visites, du livret de T.M. di Blasio, du guide Roma (Touring Club Italiano, 2015).

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